vendredi 21 novembre 2008

Seen: Musée haut musée bas



Bien, je m'attendais à un film super. Belle brochette d'acteurs, scénario écrit par Ribes, critique du milieu de l'art... De quoi faire frémir mes moustaches de souris à priori. J'ai été un peu déçue du voyage, "entre baroque et surréaliste".
Dommage.
Je vais donc rester sur les bonnes impressions d'hier, les beaux sourires du caliente Javier dans Vicky Cristina Barcelona...

Read: Machi Tawara, L'anniversaire de la salade



It's a tanka book. 5-7-5-7-7 is the rhythm.
My favorites are below ;p

P8
Y a-t-t-il encore des choses que je veux croire
Des choses que je désire ? Sur le sable côte à côte
Etalés tous les deux

P8
Pataud et ovale le soleil
Sous son propre poids qu’il ne peut supporter
Dirait-on commence à décliner


P 15
Depuis que je n’ai plus à t’attendre
Les samedis de beau temps comme les mardis
De pluie tout est pareil

P 22
Un homme qui ne penserait qu’à moi
Serait bien ennuyeux je sais mais
C’est ce que je voudrais pourtant

P 32
« Que fais-tu ? Dis, en ce moment, à quoi penses-tu ? »
Fait seulement de questions
L’amour est un cadavre

Read: Gengyô Sokyu, Au delà des terres infinies



About buddhism, spirits...
Was quite sensitive to it since my own buddhism-oriented experience in South Korea...

jeudi 20 novembre 2008

To be checked out...

www.todalist.com and www.rememberthemilk.com ...

Seen: la famille Suricate






This was one of the only visit I did "out of my bed", "out of my bedroom", during that terrible depressive episode. So; to reassure my relatives and let them understand I won't jump out of the window, I took Dad and my sister to the cinema, to see that cute film.
My mum says I look like a suricate...

Seen: Vicky Cristina Barcelona



Ow, seen it at last.
Oh Javier...
Yep, I'm dreaming of drinking a glass of read wine somewhere in Barcelona with that Javier...

Read: la Fabrication d'un mensonge, by Audrey Diwan



Was curious to read the novel, as I enjoyed her chronicles in the Glamour magazine.
An entertaining and quick reading.

Read: Mitsuba, by Aki Shimazaki



About love, destiny and the tragic corporate life...

Read: Amour sur une colline denudée, by Wang Anyi



Was a bit disappointed. Much prefered the other novel, le Chant des regrets éternels...

Read: La petite fille et la cigarette, by Benoit Duteurtre



Not my best reading of the month. Quite sarcastic. The idea of naming a dog Sarkozy is, well...

vendredi 14 novembre 2008

Seen in le Monde, about orchestras in France

Pourquoi les orchestres français restent aux portes de l'élite mondiale
LE MONDE | 13.11.08 | 15h47 • Mis à jour le 14.11.08 | 12h56

Se faire connaître. Sortir de l'anonymat d'un paysage musical surchargé en partant à la rencontre du public. Du 14 au 23 novembre, l'Association française des orchestres (AFO) lance Orchestres en fête !, première manifestation du genre. Quatre-vingts concerts à travers la France, des répétitions publiques, ateliers, rencontres avec les artistes... Philippe Fanjas, directeur de l'AFO, y voit "une manière de mettre en lumière une pratique culturelle moins visible que l'opéra, mais qui recense chaque saison, autour d'une trentaine d'orchestres permanents (dont le budget global de 220 millions d'euros est supporté à 82 % par les finances publiques), près de 3 200 concerts et plus de 2,5 millions de spectateurs".

Beaucoup d'activité, donc. Mais peu de rayonnement, notamment à l'étranger. Pourquoi, par exemple, aucun orchestre français ne figure dans les dix meilleurs mondiaux, aux côtés des Philharmonies de Vienne et de Berlin, du Concertgebouw d'Amsterdam, de l'Orchestre symphonique de Londres et des grandes formations américaines (Cleveland, Philadelphie, Boston, New York, Chicago, Los Angeles) ?

"Les Français adorent la musique, mais ils ne l'aiment pas." La boutade de Berlioz serait-elle toujours vraie aujourd'hui ? La raison historique d'une France littéraire, privilégiant le théâtre et le cinéma, semble encore d'actualité. "Les orchestres sont le reflet des institutions, affirme Philippe Fanjas. Il nous faut prendre aussi en considération la place déclinante des cultures savantes dans notre société, la confusion avec le divertissement. Sans parler du niveau des élites qui leur fait préférer la culture populaire."

S'y ajoutent des causes plus spécifiques, comme le manque de vrais auditoriums en France. "La musique ne prend toute sa valeur que dans une salle adaptée. Elle n'est pas complètement à sa place dans le réseau des théâtres et des scènes nationales", poursuit Philippe Fanjas. Un constat que confirme Graziella Contratto, qui dirige l'Orchestre des pays de Savoie depuis six ans : "Pour nous, orchestres nomades, c'est parfois difficile de faire des programmes ambitieux, car nous dépendons de directeurs de salle peu connaisseurs et souvent très conservateurs."

Les dysfonctionnements viennent aussi des orchestres eux-mêmes, et des relations entretenues avec leur chef. Ainsi Marc Minkowski, fondateur des Musiciens du Louvre et directeur musical du Sinfonia Varsovia, constate : "En France, on est élevé dans un esprit de contestation permanent. Cela commence avec les profs à l'école." Il est ainsi de notoriété publique que les musiciens français ne sont pas tendres avec leur chef, pouvant aller jusqu'à saboter un concert en cas de conflit.


PRODUCTION DE SOLISTES


Mais Fayçal Karoui, directeur musical de l'Orchestre de Pau-pays de Béarn, stigmatise aussi les chefs qui cumulent les postes. "Que dirait-on d'un maire qui ne serait là que quinze à vingt semaines par an ?, interroge-t-il. Sans parler du fossé entre le salaire moyen d'un musicien (de 3 500 à 4 000 euros) et celui d'un chef qui touche 30 000 euros par concert ?"

Cette coupure entre musiciens commence tôt. Jusqu'aux années 1980, l'enseignement des conservatoires français était très tourné vers la production de solistes. Jouer dans l'orchestre n'apportait que peu de crédit. Difficile alors de construire cette tradition qui caractérise par exemple les orchestres germaniques.

A l'étranger, on se souvient de l'aura de la mythique Société des concerts du conservatoire, qui révéla à Wagner la quintessence de la Neuvième Symphonie de Beethoven, ce que n'avait pas su faire l'Orchestre de Leipzig. Mais les ensembles français d'aujourd'hui restent peu connus. Pour le délégué à la musique au ministère de la culture, Pascal Dumay, la "politique discographique des majors, qui a longtemps privilégié les orchestres d'Europe du Nord et des Etats-Unis" tient sa part de responsabilité.

Les orchestres français ne manquent pourtant pas d'atouts. Le chef de l'Orchestre national de Lyon, Yun Märkl, vante "une culture de la précision et des sonorités", Kwamé Ryan, baguette de l'Orchestre national Bordeaux-Aquitaine, "une curiosité que n'ont pas les musiciens allemands, plus stricts et systématiques dans l'interprétation".

De son côté, Jean-Claude Casadesus, patron de l'Orchestre national de Lille, qui a dirigé l'Orchestre français des jeunes pendant trois ans, souligne l'évolution psychologique des musiciens : "Les jeunes sont plus professionnels que leurs aînés. On est sortis du culte du soliste, et le métier de musicien d'orchestre a acquis ses lettres de noblesse."

Car s'il est une chose unanimement reconnue, c'est la valeur des musiciens français, dont la qualité est, pour le chef d'orchestre et compositeur Pierre Boulez, comparable à celle des grands musiciens étrangers. "L'Orchestre de Paris peut techniquement rivaliser avec celui de Berlin. Mais il souffre lui aussi du manque général de cohésion et de cohérence."

Et Boulez de déplorer le manque d'une direction artistique forte à la tête des orchestres. "Aux Etats-Unis, un orchestre est symbolisé par son chef. Regardez Georg Solti et l'Orchestre de Chicago, celui de Cleveland du temps de Dohnanyi, sans parler de George Szell. Là, c'était vraiment l'identification totale." Il espère que l'ouverture de la Nouvelle Philharmonie de Paris, en 2012, une salle entièrement dédiée aux orchestres, "leur donnera une impulsion salutaire".

Marie-Aude Roux


Comments from the mouse:
unfortunately for Parisians, the event Orchestres en fête! itself won't trigger any "spectacular" events in Parisian concert halls. Many good initiatives, though, for the middle school students.