lundi 31 mars 2008

Back from vernissage @ Quai Branly



Seen in le monde: danse in Paris

Comment vit la danse en Ile-de-France

Une étude sur la danse en Ile-de-France pointe les richesses et les limites d'un secteur très disparate.


Une étude, publiée après huit mois d'enquête, dresse un état des lieux des compagnies de danse en région parisienne. Elle a été menée par l'Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France (Arcadi). Cette région est bien la plaque tournante de la danse contemporaine, avec 229 compagnies, soit plus du tiers des troupes recensées en France - autour de 550. Elle concentre aussi près de 50 % des dates de spectacles.

Mais l'enquête pointe une grande disparité et la précarité de la plupart des troupes : 37 % des compagnies ont un budget inférieur à 50 000 euros, alors que seulement 3 % passent le cap des 500 000 euros (la vente des spectacles, plus que les subventions, est le premier poste des recettes). Et les six hauts lieux parisiens (Théâtre de la Ville, de Chaillot, de la Bastille, de la Cité internationale, Centre Pompidou et CND à Pantin) concentrent un tiers des représentations.

La danse est fortement dépendante des festivals - une singularité du secteur -, qui accaparent 20 % des 7 133 événements recensés en quatre ans dans la région. Beaucoup de représentations, donc, mais, là encore, une grande disparité : 80 % des compagnies ont moins de 25 dates par an alors que 5 % des troupes seulement en ont plus de 50. Et plus de la moitié des spectacles ne sont donnés qu'une fois. La durée de vie moyenne d'une pièce varie entre deux et trois ans. Les pièces de petit format (solo, duo ou trio), souples et peu chères, sont les plus demandées par les programmateurs.

La Seine-Saint-Denis arrive en tête des huit départements franciliens avec 246 représentations, suivie par le Val-de-Marne avec 103 dates. Il est vrai que ces deux territoires sont les plus nourris par des manifestations de haut vol depuis le début des années 1980.

75 % des compagnies n'ont aucun salarié permanent (le même pourcentage que pour les troupes de théâtre). Elles emploient en moyenne 9 intermittents par an en CDD. Le manque de lieux de répétitions est crucial. La plupart des compagnies passent d'un studio à l'autre. 71 % bénéficient de résidences dans des théâtres.

Depuis l'étude du ministère de la culture sur le métier de danseur, en 2004, aucune nouvelle collecte d'informations et de chiffres sur ce secteur n'avait vu le jour. Des réunions sont prévues pour soutenir et améliorer la circulation des spectacles - un problème crucial, lié à leur profusion. Et pour irriguer des départements moins bien lotis comme la Seine-et-Marne et les Yvelines. L'Arcadi assure que cette étude ne restera pas dans les placards.

Rosita Boisseau
Article paru dans l'édition du 27.03.08.

dimanche 30 mars 2008

한국에가고싶어요... Nostalgia from the cherry blossom time...

Cherries are blossoming, little by little, close to my flat in my appartment. Well, just five or six trees, nothing compared to our Asian blossoms.
I miss Spring time in Seoul, the magnolia scent, the cherry blossom, and the happiness in there...


Photo; courtesy Seoul Selection

Seen: Edouard Boubat, révélations, @ MEP


Autoportrait, Mexique, 1978, Courtesy Edouard Boubat/Rapho


Essaouïra, Maroc, 1974, Courtesy Edouard Boubat/Rapho


Deux petites filles, Paris, France, 1952, Courtesy Edouard Boubat/Rapho


Inde, 1973, Courtesy Edouard Boubat/Rapho


Lella, France, 1947, Courtesy Edouard Boubat/Rapho


Nu, Paris, 1974, Courtesy Edouard Boubat/Rapho

Seen: Shoji Ueda (1913-2000), une ligne subtile


Shoji Ueda, Sans titre, 1950, Courtesy Shoji Ueda Office


Shoji Ueda, autoportrait à minuit, 1949, Courtesy Shoji Ueda Office


Shoji Ueda, Dunes, portrait de M. Sohji Yamakawa, 1984, Courtesy Shoji Ueda Office


Shoji Ueda, Hiver, circa 1955, Courtesy Shoji Ueda Office


Shoji Ueda, Petits naufragés, 1950, Courtesy Shoji Ueda Office


Shoji Ueda, Portrait dans les dunes, circa 1950, Courtesy Shoji Ueda Office

Seen: Peter Knapp ou la passion des images, @ MEP


Copyright Peter Knapp, Sunday Times magazine,1967,courtesy MEP


Copyright Peter Knapp, Courrèges dans Elle, 1965, Courtesy MEP


Copyright Peter Knapp, Françoise Fabian, 1970, Courtesy MEP


Copyright Peter Knapp, Frontside, Installation à Bâle, Suisse, 2002, Courtesy MEP


Copyright Peter Knapp, Rita, premier polaroid, 1962, Courtesy MEP


Copyright Peter Knapp, Stern, Création de Valentino, 1980, Courtesy MEP

end of the week end...

alas, the week end's over. All devoted to music, from Friday night, to Sunday night (with a sleeping/revising accounting Saturday).
The concerts all went well. Friday night = I sucked, my boss on music sponsoring was there; anyway, she loved the orchestra, so there we go. Sunday = I played well.
Mouse Bridget Jones discovered that the guy that made her smile all month is taken. Or seems to. And has a very very gorgeous brother. That's good news and bad news in one. I can either spill all of my tears out of my eyes, or, ask coldly the brother's phone number, ergh?

free music

Read, la mère, by Yun Hung-Kil

Finished reading the mother, by Yun Hung-Kil.
A very good surprise. Lovely novel. A bit like the Livre de ma mère, by Albert Cohen, but in a Korean way.
I was sent back in the Chollanamdo region during the novel. The mixture of time immemorial animistic traditions and Korean modernity. The very figure of the dying ajumma.
Good remembrance of Korea.

« C’était là, il n’y avait pas de doute. Sans aucun changement, tout à fait comme avant, ils étaient restés attachés là. Ils étaient accrochés à chacun de ces rayons devenus étiques, hérissés d’épines à force d’avoir roulé contre vents et gelées sur des routes inondées par la pluie et ils frémissaient sensiblement au moindre courant d’air. En les voyant danser en silence, serrés en touffe sous la flamme vacillante, je le trouvais tellement effrayé que mes cheveux se dressèrent sur la tête.
Ce que je venais de détacher de l’écharde d’un rayon formait une poignée de cheveux. Blancs, scintillant sous la flamme, ces cheveux sur ma paume avaient certains reflets. Mes mains tremblaient, mon cœur battait fort, j’avais l’impression de voit des morceaux de tissus multicolores attachés à ces cordes de paille suspendues à l’arbre de l’esprit tutélaire du hameau. J’y voyais aussi l’effigie en paille ressemblant à un petit bonhomme que je devais avoir aperçue dans mon enfance, dans la haie d’oranges sauvages du quartier.
Je me mis alors à les brûler. Ils s’enflamment vite et s’évaporaient dans une odeur de chair brûlée. Leur forme avait disparu pour ne laisser flotter qu’une odeur qui bientôt me quitta. Ce qui restait maintenant, ce n’était plus que le cœur de ma mère. Son opiniâtreté intarissable, infatigable, surhumaine s’enroulait encore autour des roues, dansait légèrement au-delà du temps, avec un air effrayant.
Avant d’éteindre la flamme, j’allumai une cigarette et m’assis sur la charrette.
Les cheveux que j’avais vus quand j’étais petit étaient noirs, brillaient comme des fils de soie. Chaque jour, au coucher du soleil, ma mère s’en était arraché un et l’avait attaché à cette charrette. C’était le travail rituel le plus significatif, sérieux de sa journée, une sorte de cérémonie secrète faite par une jeune femme seule qui prie pour faire revenir un membre de la famille. Tous ces cheveux attachés, dansant légèrement, représentaient les mouvements de l’âme de ma mère faisant signe à cet homme qu’elle avait appelé sans cesse, tous ses sanglais retenus qui n’avaient été que des pensées pour lui. C’était toute la fidélité d’une femme, à la fois une joie tragique et un désespoir qu’elle était la seule à connaître. D’un côté, il y avait la prière d’une femme vénérant le ciel avec ses cheveux, de l’autre ses imprécations.
Un jour, quand je l’avais aperçue pour la première fois attachant un de ses cheveux, je me souviens très clairement que sous le coup de la surprise, elle n’avait plus su quoi faire. Elle était restée un moment troublée, trempée de rayons rougeâtres, plongée complètement dans la mer du crépuscule. Cette scène n’avait duré qu’un instant, mais déjà son visage était devenu inhumain comme celui d’un animal ou d’un diable et son regard terrifiant s’est posé sur moi. Elle s’était alors mise à crier comme une folle quelque chose d’incompréhensible.
Malgré sa cérémonie secrète qui durait depuis de longues années, cet homme n’avait jamais plus remis les pieds chez nous. La charrette avait roulé un peu partout dans le monde, mais elle n’avait pas réussi à le ramener auprès de ma mère. La magie que ma mère pratiquait n’avait eu aucun effet sur lui.
Elle avait continué ce rituel jusqu’à récemment, mais les supports de cette magie, les cheveux noirs, étaient devenus blancs. » (p 32-33)

The camel

Now I know. Thanks to Morgane's brilliant camel theory on accounting.
Sad stuff? Spending a whole week end revising accounting and writing critically about second life, a geeky outdated stuff, right?
Hopefully, I'm escaping, in a few hours, back to the orchestra, for the second round of concerts. Hopefully, there will be plenty of friendly faces to see...


courtesy alphabetes.free.fr

free music

jeudi 27 mars 2008

雨の日に聴きたい音楽・ネーネーズ、照る照るボーズ役

Music for a rainy day in Paris... Nenez from Okinawa ^^

島人ぬ宝 - Begin・NENES・夏川りみ・新良幸人・ローリー・大島保克.mpg

lundi 24 mars 2008

I hate finance. Or finance hates me.

Grr, getting nuts with finance, revising for the terrible quizz tomorrow, + writing a memo for a negociation course on the Israel/Palestine conflict, pretending I'm a diplomatic advisor for Obama or Clinton Madame.

Found these funny links. Hopefully, my Korean guys were 100% natural.

"Most Korean Men Link Appearance to Success":
http://english.chosun.com/w21data/html/news/200602/200602270006.html
"Metrosexual Revolution Leads to Boom in Men's Bags": http://english.chosun.com/w21data/html/news/200501/200501230011.html
"Korean Men in Grip of Plastic Surgery Craze": http://english.chosun.com/w21data/html/news/200602/200602090018.html
"Metrosexual Fad is a Boon for Retailers"http://english.chosun.com/w21data/html/news/200609/200609120017.html
(source: english.chosun.com/w21data/html/news/200609/200609120017.html)

dimanche 23 mars 2008

Read: Amour dans une petite ville, by Wang Anyi




« Elle ignore la nature de cette soif, elle se sent tout simplement abandonnée, environnée d’un désert de solitude qui lui donne une impression de vide complet. Ce désir indéfinissable la tourmente sans qu’elle puisse s’en défaire »

« La fumée du tabac ordinaire perd peu à peu de son âcreté , elle s’adoucit, mais d’une douceur qui crée un état d’hébétude. Ils sont presque endormis, ne gardant éveillé qu’un fil de conscience qui se balance comme un fil de soie flottant. Ce fil de conscience éveillé s’enroule autour de leur corps détendu, sans défense, il les taquine négligemment, comme un insecte caressant qui grimpe doucement le long du petit bras d’un enfant endormi dans l’herbe fraîche sous un chaud soleil ; comme un jet de lait jailli du sein maternel qui balaie doucement la tendre gorge d’un nourrisson ; comme une silencieuse pluie de printemps qui imprègne la terre desséchée ; comme un vent frais qui se faufile parmi les feuilles pour caresser votre corps en sueur par une nuit de canicule. Plus leur sommeil est profond, plus cette conscience se manifeste avec audace et vigueur, plus elle s’enfonce jusqu’aux régions les plus secrètes et les plus sensibles de leur corps. Elle arrive à parcourir, palper et caresser leur corps tout entier. Ils éprouvent un bien-être inconnu, leur sommeil tient de l’ivresse, il se manifeste par de légers ronflements. Cette sensation, lasse d’avoir accompli sa tâche, s’assagit, se repose et s’endort elle aussi. » p 80

mercredi 19 mars 2008

Ciao Ulysse



Sweetest cat on earth left us all by a chilly March evening...


free music

lundi 17 mars 2008

a cappricio?

Back from uni, I was Rue de Rome. Just to buy a mute for my violin at first. Then. Well, stepped into La Flute de Pan. Ended up buying it. One of the scores I love. One of the scores that kept tickling my ears when I gave up the violin for a while. Hearing it on the radio, at random moments of the day, of the year, would wring my heart. The very moment when I would regret having given up the violin. Would see myself walking the streets of Seoul missing my instrument.
Now, there it is, the score that reconciliates me with the violin. Concerto in D major, Opus 35, Tchaikovsky, arranged by David Oistrakh...Needless to say, the violin was a bit busy this afternoon...
Mmm, there's still the Sibelius concerto I'd love to decipher some time...

samedi 15 mars 2008

Seen, Paris, by Cedric Klapisch

Seen in Libé, culture in regions

La culture a de l’avenir en région

Jean-Pierre Saez directeur de l’Observatoire des politiques culturelles de Grenoble.

QUOTIDIEN : vendredi 7 mars 2008

La conclusion de l’article paru dans Libération du 29 février («La culture victime de Sarkozy») appelle un certain nombre de remarques sur l’organisation des politiques culturelles en région. Précisons d’abord qu’il existe deux situations politico-administratives certes reliées, mais différentes : l’organisation régionale de l’administration culturelle de l’Etat, qui s’incarne dans les directions régionales des affaires culturelles, et les responsabilités exercées par les collectivités territoriales en matière culturelle. Ajoutons que la politique culturelle dans les régions est aussi le résultat du partenariat entre le ministère de la Culture et les collectivités territoriales. L’effort culturel des seules collectivités territoriales représente plus de 80 % des financements publics de ce domaine, contre moins de 20 % au ministère de la Culture, et cela depuis fort longtemps (c’était déjà vrai dans les années 80, et même auparavant).

Les grandes villes, consacrent plus de 15 % de leur budget à la culture, certaines allant bien au-delà. Un grand nombre de départements et plus encore les régions ont, tout au long des années 2000, augmenté les moyens qu’ils affectent à la culture et au spectacle vivant en particulier. Pour l’essentiel, ce sont leurs ressources propres que ces collectivités engagent, donc sur la volonté politique locale. Ces chiffres témoignent du fait que la culture demeure un enjeu essentiel de développement et d’attractivité territoriale. Quant à la création artistique, elle constitue une véritable matrice des politiques culturelles locales. Pourtant, la précarisation d’un nombre croissant d’équipes artistiques s’accentue et des inégalités entre territoires demeurent. Preuve que le système culturel français présente une réelle complexité, avec son mille-feuille d’intervenants et de dispositifs d’ailleurs discontinus.

Examinons maintenant l’attitude des élus et des cadres culturels locaux. Concernant les premiers, qu’il y ait ici ou là des comportements populistes est exact, qu’il y ait parfois de l’interventionnisme dans la programmation artistique n’est pas faux, et quand cette tendance se manifeste, il faut la dénoncer avec vigueur, ce que les artistes et les opérateurs artistiques font très bien. Dans ce genre de situation, ils doivent être épaulés non seulement par le monde culturel mais aussi par la société civile, ainsi que par les élus. Dans leur très grande majorité, celles et ceux qui assument notamment une délégation culturelle conçoivent leur rôle dans le plus grand respect de la création artistique. Ils en sont même, sur le terrain, dans leurs instances électives, les premiers avocats. Quant au clientélisme, on ne peut pas dire qu’il épargne les services centraux de l’Etat.

D’un autre côté, on peut rappeler que des décisions culturelles importantes sont prises dans les régions entre les services de l’Etat et les élus. S’il y a débat entre acteurs culturels et élus, il porte généralement sur de tout autres questions : comment élargir les publics ? Comment dynamiser par l’art et la culture l’ensemble des quartiers d’une ville, notamment les plus défavorisés d’entre eux ? Comment renouveler l’offre et faire une place plus importante à l’innovation artistique, à de nouveaux talents ? Comment promouvoir la création d’aujourd’hui ? Evidement, ce questionnement rencontre toujours le problème des moyens financiers.

Il est vrai cependant que le discours politique sur la culture a perdu en visibilité. Ce phénomène doit à des causes multiples : l’absence de redéfinition depuis trop longtemps d’un cadre partenarial entre l’ensemble des institutions publiques et les professionnels, la libéralisation des activités culturelles et certaines logiques de performance qu’elle induit, la place croissante des industries et des technologies culturelles dans la vie sociale…

Reste la question de la formation des directeurs d’affaires culturelles de collectivités territoriales. Cette profession s’est beaucoup structurée en termes de réflexion, de mise en réseau et de formation. Certes, tout est toujours à refaire en la matière. L’intérêt de la formation est de ne pas enfermer telle ou telle catégorie sur elle-même, mais d’offrir une plateforme de rencontre aux divers mondes de la culture et au-delà. La formation est aussi une question qui se pose aux élus.

Les élections vont être l’occasion d’un renouvellement du personnel politique local. Si l’on peut attendre de ceux-ci qu’ils résistent au piège du clientélisme, il faut attendre de ceux-là (les professionnels) qu’ils se gardent de tout esprit corporatiste qui figerait le dialogue. Car c’est en continuant de s’engager dans un dialogue approfondi qu’ils prendront leur part, eux aussi, à la formation des élus. Au-delà, c’est à travers la recherche permanente d’une coproduction des politiques culturelles que passe leur avenir.

Read: la dame blanche, by Christian Bobin

A WE devoted to music part 1

I'm stuck at the orchestra the whole WE. Yep, Sat and Sun, starting at 11am and finishing at 6 pm... Not complaining (though, yes, it's long), enjoying it :)

Btw, here is the teaser/announcement

La Formation de Chambre propose prochainement deux concerts :
- vendredi 28 mars à 21h, en l'église Sainte-Marie-des-Batignolles (Paris 17e) ;
- dimanche 30 mars à 17h30, en l'église Sainte-Marguerite (Paris 11e).
Vous pouvez réserver vos places sur le site du COGE, de 9€ à 26€ avec la traditionnelle réduction de 2€ en prévente : http://www.coge.org/cogistes/billetterie/

back from concerts...

- Ensemble baroque de Limoges, @ concerts de Midi de la Sorbonne, programme on Bach, father and sons

- Otrente, @ Eglise des Blancs Manteaux, programme on Zelenka and Bach

Back from vernissage: Babylone @ Louvre

Read: Régime végétarien, by Je-Ha Lee

Read: Los Angeles d'un rêveur

mardi 11 mars 2008

back from Pavillon's exhibition opening at Palais de Tokyo



Back from Pavillon's vernissage... I tend to have a look, whenever I can, to the exhibitions from Pavillon's artists. Well, the secret is, I had been an intern there for a few months, so I keep an eye on what the next generations would produce. Funny thought: I tend to believe that the "pioupioux" (affectionate nickname I gave to the artists/residents, name code with my boss concerning them) from the time I was there were the very best. Biased mouse?
















cueillette du jour from Galleries in the Marais

Views from nous ne marcherons plus seuls @ Centre Culturel Suisse












View from Allan Sekula exhibition @ Michel Rein, Travailler plus pour gagner plus.



Views from Georg Baselitz Remix exhibition @ Thaddaeus Ropac Gallery








View from Claire Jeanne Jézéquel's exhibition @ Galerie Xippas






Views from Elmgreen's Dragset exhibition @ Galerie Emmanuel Perrotin






View from Claudio Parmiggiani, Cenere exhibition @ Galerie Serge le Borgne