samedi 23 février 2008

Seen: Bandinelli, @ Musée du Louvre

Article to be written



Homme nu vu de dos, Courtesy Thierry Le Mage for the picture

Seen: Saint Aubin @ Musée du Louvre

Article to be written...



Saint Aubin: Le salon du Louvre en 1765, Courtesy G. Blot for the picture

Seen: Ivoires d'Afrique @ Quai Branly





Article to be written
Courtesy for the pictures: Hugues Dubois and Patrick Gries

Seen: les Bataks @ Quai Branly





Article to be written...
Courtesy Patrick Gries for the pictures

teaser: Thésée






Le mythe de Thésée au théatre - Ma-Tvideo France3
Le mythe de Thésée au théatre - Ma-Tvideo France3

Le mythe de Thésée au théatre - Ma-Tvideo France3
Thésée : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9s%C3%A9e









Blog Derrière le Rideau de France 3 Ile-de-France : http://blog.france3.fr/festivites-idf
Mots-clés : theatre mythe grec egée thesee

lundi 18 février 2008

seen in libé: addiction to shoes

Les pompes à fantasme
Chaussures. Objets de désir et de plaisir, elles rendent certain(e)s accros.
Catherine Mallaval
QUOTIDIEN : lundi 18 février 2008 retrieved from Libe

«Du sexe en boîte. Voilà ce que c’était. Du sexe en boîte… troublant, excitant, décadent. Lorna Rafferty écarta le papier de soie, et aussitôt l’odeur entêtante du cuir envahit ses narines, envoyant un frémissement familier au plus profond de son être.» Alors, la dénommée Lorna effleura les coutures serrées ; fit courir ses doigts sur la surface lisse ; les laissa glisser sur la cambrure comme un chat s’étire au soleil… L’extase. Tout ça, tout ça, juste avec une pauvre paire des tatanes ? Oui.


Et que celles (et ceux) qui, chichement, se contentent d’être bien dans leurs pompes se ravisent. La chaussure, certes utile quand il s’agit de promener les vingt-six os et dix-neuf muscles de son pied, est aussi un écrin à exciter le cerveau et la foultitude de terminaisons nerveuses qui tapissent la plante du pied. Un objet de désir et de plaisir que l’on peut convoiter avec frénésie.

Des preuves ? La démonstration par l’émoustillant roman Shoe Addicts de l’Américaine Beth Harbison (au demeurant collectionneuse d’espadrilles et de tongs), qui, après un carton aux Etats-Unis, raboule sa couverture rose en France (1), avec ses héroïnes qui risqueraient leur vie et leurs comptes en banque pour des talons hauts. La preuve encore avec toutes ces internautes qui exhibent leur passion et leurs collections (cela va jusqu’à la centaine de paires) avec une impudeur à faire rougir, sans parler des milliers de membres de Facebook qui se sont autoproclamés shoe addicts. Vérification encore avec tous ces hommes qui se damneraient pour des Berluti (Ah ! Roland Dumas), ou le souvenir de la déraisonnable collection d’Imelda Marcos, désormais exposée dans un musée à Manille. On enfonce le clou enfin avec le psychiatre William Rossi, auteur d’Erotisme du pied et de la chaussure, qui ricane sur le côté prétendument utilitaire des chaussures (certains peuples vont avec des pieds nus qui développent une sorte de protection, rappelle-t-il) pour se concentrer sur le message à caractère sexuel transmis par une chaussure «piédestal du plaisir» (ou à l’inverse d’un désintérêt pour la chair, quand de ses chaussures on se tape).

Sérieusement, la pompe à fantasmes bat son plein chez certains (lire nos témoignages). Même si la réalité est plus prosaïque. Selon une enquête TNS Sofres conduite en janvier, la Française moyenne possède quelque 9 paires de chaussures (contre 6 pour les hommes) là où une Américaine en possède une trentaine. Petites pointures, va…

(1) Ed. Fleuve noir, 19 euros


25 paires en deux ans»
RECUEILLI PAR C.Ma.
QUOTIDIEN : lundi 18 février 2008
0 réaction
Marie-Sophie, 36 ans, pointure 37


Sur le même sujet
Les pompes à fantasme


«En rythme de croisière, j’en achète deux paires par mois. Je vais jusqu’à 250, 300 euros. Ce qui est déjà énorme vu ce que je gagne. C’est l’objet de ma garde-robe dans lequel j’investis le plus. Celui dont j’ai le plus de mal à me séparer. J’ai depuis six, sept ans une paire de bottines Chanel. Je ne les ai jamais mises. Je pourrais les vendre plus que ce que je les ai achetées. Impossible. Régulièrement, je les admire sous toutes les coutures. Je les touche. Elles sentent bon. J’ai aussi une paire de bottes blanches un peu majorettes. Ma paire fétiche. Au fond, les chaussures, plates ou avec des talons, sont le plus bel accessoire de séduction. Plus que la lingerie. J’aime attirer le regard là. J’aime aussi mes pieds. Surtout l’été, quand on me dit qu’ils sont beaux, petits, et que je les mets en valeur dans des sandales avec des lanières qui entourent la cheville : ultraféminin.»

Zoé, 28 ans, pointure 38

«J’ai fait le compte : j’ai acheté 25 paires de chaussures en deux ans. Une passion, depuis que je gagne ma vie. Je claque. Surtout, chez Repetto. En trois ans, j’ai bien dû y dépenser 3 000 euros dans des ballerines plates ou hautes. J’aime leur côté chaussures de poupées, un peu Barbie. Sensuelles. Pour séduire, je mets celles qui sont roses à paillettes avec des talons de 7 centimètres qui affinent le mollet. Car oui, c’est un objet de séduction. Les chaussures que portent les hommes sont importantes aussi. Par exemple, je n’aime pas les hommes qui portent des chaussures à bouts pointus, ça me fait peur. Sérieusement, je fais un 38. Peut-être que je serais moins mordue si je faisais un 41. Là, t’as pas honte de demander ta taille. Et puis si ça te va pas, c’est pas ta faute. Pas comme un jean dans lequel tes fesses ne rentrent pas !»

Edouard, 35 ans, pointure 41,5

«J’aime collectionner. Et j’ai eu un épisode chaussures dont je me suis guéri en passant aux montres. J’en achetais une quinzaine par an. J’aime les cuirs. Marrons seulement, chocolat précisément. Des cuirs lisses mais fleuris. Le problème avec les chaussures, c’est que l’on monte très vite en gamme. On se met à rêver de sur-mesure. Pendant une période, je passais trois heures à essayer la paire que j’avais repérée. Dans deux tailles en dessous, deux tailles au-dessus. Avec des chaussettes de différentes épaisseurs. Je voulais qu’elles soient parfaitement à ma taille. Après je passais des heures à me demander si j’avais bien pris la bonne pointure, avec la peur de m’être trompé. Souvent, elles étaient trop petites. Ça devenait impossible. Limite psy.»

Sylvain, 34 ans, pointure 41

«Les chaussures sont le point central de ma garde-robe. Je vais jusqu’à 500 euros. Je choisis à l’œil. Après une période Weston, que je trouve finalement trop grosses, je suis devenu Prada. J’aime leur ligne fine, leur galbe, leur cuir brillant. J’ai mon rituel. Quand j’avise une paire, je repasse deux ou trois fois avant de me décider. S’ensuit une période de latence. Je ne les mets jamais tout de suite. Quand enfin, je les porte, je les fais ressemeler au bout de trois, quatre mois, et là je m’en empare vraiment.

Je les range avec des embauchoirs, je les cire super souvent, et pas avec un produit de daube, je les astique avec un torchon, je crache, je fais briller. Elles sont rangées, bien alignées. Bref, j’en prends soin. Des vilaines chaussures, chez un homme, peuvent très vite devenir un objet de répulsion.»

samedi 16 février 2008

Seen: Tous à l'opéra!

Well, I'm back from a whole afternoon spent at operas. First, Théâtre des Champs Elysées, then La Péniche Opéra, in the framework of the "Tous à l'opéra" event...
Will drop soon a few lines about this very thrilling experience. Anyhooo, now, I do have to revise my finance quizz, damn'it...

vendredi 15 février 2008

quote of the day...

"Nous avons observé la vie sauvage des canards, des renards et des pigeons", explique-t-on chez Cheap Monday à l'occasion de leur collection hiver 2008. "Ils sont colorés et pourtant ils se fondent dans leur environnement et c'est sur cette astuce chromatique que nous avons fondé notre collection." Visiblement, le luxe excessif ou l'ostentatoire n'appartiennent pas aux Suédois.

in Enquête,La mode "facile à vivre" venue du Nord, Véronique Lorelle. Article paru dans l'édition du 15.02.08. Le Monde

Seen in le Monde: Interview de Jacques Rigaud sur le mécénat culturel

Jacques Rigaud, ancien président de l'Admical

"Un désengagement de l'Etat dans la culture pénaliserait le mécénat"

Jacques Rigaud, 76 ans, a présidé durant vingt-huit ans l'Admical, association chargée de promouvoir le mécénat, notamment culturel, auprès des entreprises. Il vient de céder sa place à Guillaume Pepy, le numéro 2 de la SNCF. Enarque, membre de plusieurs cabinets ministériels (notamment à la culture), ancien PDG de la radio RTL, Jacques Rigaud explique les acquis et enjeux du mécénat.


Guillaume Pepy, nouveau président de l'Admical

Guillaume Pepy, 49 ans, succédera le 12 mars à Jacques Rigaud à la tête de l'Association pour le développement du mécénat industriel et commercial (Admical). Cet énarque, ancien membre de cabinets ministériels dans des gouvernements socialistes, est actuellement le numéro deux de la SNCF. Il a joué un rôle important, à la fin de 2007, lors des négociations du régime de retraites des cheminots. "C'est difficile de succéder à Jacques Rigaud, un pionnier du mécénat culturel en France, explique Guillaume Pepy. Beaucoup a été fait, nous comptons 170 entreprises majeures dans notre club de l'Admical, mais il en reste sous le pied. Nous devons attirer les nouvelles fortunes nées de l'Internet. La culture liée au multimédia est un champ qui devrait intéresser les entreprises à l'avenir. En sachant qu'elles veulent de plus en plus être présentes à la fois dans la culture, le développement durable, la recherche, le sport... A nous de les aider à lier ces centres d'intérêt."

[-] fermer

Que représentait le mécénat dans les années 1970 ?

Il se limitait aux actions de quelques grandes fortunes : Suzanne Tézenas, les David-Weil, ou les Boissonnas. Il devenait urgent de développer un mécénat d'entreprise. Mais c'était très mal vu. Le grand capital allait asphyxier les créateurs, soutenaient nombre d'artistes pour qui l'entreprise était un lieu d'oppression et d'aliénation. De son côté, le CNPF, ancêtre du Medef, affirmait que la culture ne le concernait en rien, que ce domaine relevait de l'Etat. On a donc créé l'Admical en 1980, en refusant tout patronage public : personne ne devait croire que l'Etat allait en profiter pour se désengager.

Comment définir l'Admical ?

Un club d'entreprises alimenté par les cotisations, qui ne lève pas des fonds mais permet de réfléchir, donne des idées, délivre des Oscars du mécénat. C'est aussi une base de données, et un groupe de pression vis-à-vis des pouvoirs publics.

Quand le mécénat culturel a-t-il vraiment émergé ?

Paradoxalement, avec le doublement des crédits de la culture par Jack Lang, en 1982. Je me souviens du communiste Guy Hermier nous disant : "Maintenant que l'Etat s'engage fortement, on n'est plus contre vous."

La loi a-t-elle fait avancer les choses ?

Oui. Celle de 1987 définit pour la première fois le mécénat sur le plan légal et apporte quelques avancées fiscales. La loi de 1990 débloque le verrou des fondations. Il faut savoir que, depuis Philippe le Bel, l'Etat se méfie de tout organisme privé qui se mêlerait de ce qu'il estime être de son ressort. C'est le cas des fondations, échappant à l'administration et fiscalement favorisées, donc souvent perçues par les pouvoirs publics comme des organismes à mi-chemin entre la congrégation religieuse et l'association de malfaiteurs. Il s'en est créé une cinquantaine dans les années qui ont suivi la loi de 1990.

L'enjeu est aussi fiscal. Une entreprise qui entend soutenir la culture ferait, en réalité, de l'abus de biens sociaux. Une loi de 2000 a rectifié le tir. Et enfin, il y a la loi sur le mécénat de 2003, qui est un tournant. Sans l'Admical et son lobbying, cette loi n'existerait pas. Elle n'est pourtant pas assez connue, et les entreprises n'en profitent pas assez.

Que représente le mécénat culturel aujourd'hui ?

La culture représente 34 % du mécénat global, soit 340 millions d'euros sur 1 milliard d'euros en 2005 - le reste va à l'humanitaire et au social. Même si les sommes augmentent continuellement - et fortement depuis 2005 -, le mécénat est et restera marginal. Sa principale qualité, c'est de fournir les quelques dizaines de milliers d'euros qui vont permettre à un artiste de concrétiser son projet. Ou, au contraire, d'aligner la première somme capable de débloquer un financement impossible.

Le mécénat, ce n'est pas seulement un chèque mais aussi un partenariat. Plus le mécène est impliqué, plus il donne. Il est arrivé qu'un comptable d'entreprise s'occupe de la comptablité d'un orchestre ou qu'un cadre du privé installe l'informatique d'un musée. Le mécénat contribue aussi au pluralisme et offre de l'indépendance vis-à-vis des institutions.

Quels sont les domaines culturels où le mécénat est le plus présent ?

Les musées trouvent d'habitude le mécénat qu'ils sollicitent. L'art contemporain attire de plus en plus. La musique n'est pas à plaindre. Le théâtre reste un parent pauvre. Sans doute parce qu'il est considéré comme dangereux et subversif. Ce qui est à son honneur. Mais c'est aussi le secteur le plus recroquevillé sur lui-même.

Y a-t-il un seuil à ne pas dépasser pour le mécénat dans une création ou un lieu culturel ?

Quinze pour cent me semblent un maximum. Le mécénat n'est pas fait pour palier un manque de public ou pour boucler les fins de mois d'un Etat nécessiteux.

L'Etat n'a-t-il pas tendance à se mettre en retrait ?

C'est vrai, et cela me désole. Un désengagement de l'Etat dans le domaine culturel pénaliserait indirectement le mécénat. Comme je viens de le souligner dans un rapport au ministère de la culture, si les musées se mettaient à vendre les oeuvres qu'ils détiennent, ce serait un mauvais signe envoyé aux donateurs potentiels. Plus largement, je sens une revanche du ministère des finances et des gestionnaires purs de l'administration, qui, après avoir dû mettre en veilleuse leurs réticences vis-à-vis de la culture dans les années 1980 et 1990, reprennent le dessus et insistent pour que la culture se débrouille désormais seule.

Nicolas Sarkozy veut favoriser des spectacles qui attirent le public. Qu'en pensez-vous ?

Jamais Colbert n'aurait osé présenter à Louis XIV des pièces qui correspondent à l'attente du public. Le public n'a jamais attendu Tartuffe ou Le Misanthrope.

Propos recueillis par Michel Guerrin et Emmanuel de Roux

Article paru dans l'édition du 14.02.08.

lundi 11 février 2008

dimanche 10 février 2008

Read: les montagnes rouges



P 328
« Les montagnes rouges sont terriblement anciennes. Les plus anciennes de toute la Mongolie occidentale. Le monde était avant aussi élevé que leurs pics. Ou plutôt, auparavant, le monde ne connaissait pas les montagnes. Puis une catastrophe s’est produite et des géants se sont répandus sur la terre. Des troupeaux ont afflué. Ils ont tout piétiné. Les gens étaient écrasés sous leurs pas comme des poux et sous la plante de leurs pieds ont disparu pour toujours des gens et des troupeaux. Les cieux ont disparu pour quelques milliers d’années et tout l’horizon s’est couvert d’une immense peau de loup. Les géants avaient des noms de loups et quand ils arpentaient le monde, l’écho de leurs hurlements bruyants résonnait de toutes parts. Leurs voix arrachaient les oreilles aux gens, celui qui était trop prêt quand il les entendait mourrait en perdant son sang par les oreilles. Si les géants voulaient avoir des enfants, ils s’arrachaient leurs propres cheveux, gros comme des arbres, et ils les plantaient dans le sol. Le lendemain, il y avait un géant de plus. Les montagnes rouges sont l’unique lieu que les pieds des géants n’ont jamais pu fouler. Tout le reste a été abaissé par des piétinements. Là où il y avait les pics des montagnes, on dit qu’il poussait auparavant des plantes urticantes appartenant à des tueurs. Même un géant n’aurait pu survivre à leurs brûlures. C’est pourquoi les montagnes sont restées. Comme unique vestige du monde ancien. C’est la meilleure histoire de papa sur notre aïmets. »

vendredi 8 février 2008

Promotion time: mouse proud of her friends

Well, partying and meeting old acquaintances you have not seen for a long time = a good thing. I am always more than happy to discover how people's projects evolve, well, skyrocket in some ways.
Last week, had a party at Axelle's for the relaunch/redesign of her cultural website, www.culturecie.com. The very mouse should sometimes write a few articles/reviews on Asian cinema, books, and so on (there are millions of things I want to see/read/ I have seen/read, and I need much more time!) for the website... to be continued. Anyways, long live culturecie :)
Yesterday, met an old comrade from classe prépa, Elsa's now the "redac chef" for a new magazine called Vous Mag. Targets young creators/brand new artists. Good luck to Vous mag as well.
Then, while I was browsing on the web for work (well, browsing www.telerama.fr is work, yes), I litteraly bumped into the videopodcast interview of a friend of mine from Lille; Gilbert became a writer, his book is now on the shelves!
I will be a little bit more talkative about these three people some time later. Anyways, it just kicked my lazy ass, to be "creatively more active". On the to-do list:
- going back to an orchestra
- write the above mentioned articles for culturecie
- write a bit more for this blog...

I do not know how I'm supposed to achieve this ;) I need more time. 24h aren't enough!!

Mouse wakes up...

This week was kind of an eye opener.
The first half of the week, as you might know, is devoted to studies, but we had a recruting session for two days on campus, so I wore my black pants and high heels and had been looking for ze-perfect-job for two days, though I already have a job for the coming months actually, it just helped me get an idea of where I might be in two years time, if I'm a lucky mouse.
Then, went back to work on Wednesday as usual. I admit it's nice to go to work without being too tired (i.e., after seven hours of sleep, without mad drinking with friends before...). Then, got this remark from my boss. Your writings for the website are boring, they lack vividness, life, etc. I honestly was a bit surprised to be told that my writings were boring, I felt like the young violon player I used to be, maybe more than 10 years ago, when a famous violinist, during the first lesson he was teaching me, told to the pretty arrogant student (me) "just go back home, work, and come back". I tried to find excuses, i.e., sometimes I have to write on projects with poor background (i.e; no press releases, no proper websites...), which is tauntamount to make a dead thing live again sometimes. Add to this remark the fact that I am now working on the redesign of the intranet of the department I work for... should mean that I must be improving A. the design of this very blog. B. the content of this very blog. To be continued...

Museums at stake?

Polémique : L’Etat peut-il se mettre à vendre les collections publiques des musées ?
Publié le vendredi 8 février 2008 à 13h22 | LE MONDE BOUGE | Tags : politiques culturelles

La possible commercialisation d’œuvres d'art appartenant à l'Etat, évoquée dans la lettre de mission de Nicolas Sarkosy, secoue le milieu de la Culture. Même Louis XIV s'y était refusé...

En France, en vertu du principe d'inaliénabilité des collections publiques, l'Etat (ou les collectivités territoriales) ne peut pas céder les œuvres qui lui appartiennent. Il n'empêche, la question est officiellement posée depuis l'été dernier par Nicolas Sarkozy dans la lettre de mission qu'il adresse à sa ministre de la Culture. Dans la foulée, Christine Albanel confie en octobre une mission d'étude à Jacques Rigaud, fin connaisseur des politiques culturelles. Celui-ci vient de rendre un rapport qui étudie la possibilité de lever ce principe d'inaliénabilité régissant les collections publiques depuis près de cinq siècles (1). Une véritable révolution, si la chose se faisait, qui autoriserait donc à vendre des oeuvres, ce qui ne se pratique ni en France, bien sûr, ni en Italie, ni en Espagne, mais occasionnellement aux Pays-Bas ou en Norvège, et plus fréquemment aux Etats-Unis. A quoi cela servirait-il ? Dans sa commande, Christine Albanel évoque une oppor­tunité de « permettre la respiration » des collections. L'expression est inédite ; elle ouvre à toutes les interprétations. Les réserves des musées seraient-elles menacées d'asphyxie et faudrait-il y faire de la place ? Ou opérer un tri dans des collections trop éclectiques, pour les rendre plus cohérentes ? S'agirait-il là d'une marge de manoeuvre pour augmenter les crédits d'acquisition de nouvelles oeuvres, comme c'est le cas dans les pays qui acceptent ce type d'opération ?

Et comme si cela n'était pas suffisant, le député UMP de l'Oise Jean-François Mancel dépose fin septembre, sur le bureau de l'Assemblée nationale, une proposition de loi sur le même thème. Calquée mot pour mot sur les recommandations du rapport Lévy-Jouyet sur « L'économie de l'immatériel » (2), cette proposition préconise le classement des oeuvres en deux catégories : d'un côté, les trésors nationaux, par définition intouchables ; de l'autre, des oeuvres « libres de droit », pouvant être louées ou vendues.
La concomitance de la demande présidentielle et de cette proposition de loi plutôt rudimentaire réveille les polémiques autour de la vente, clés en main, d'un musée du Louvre à l'Emirat d'Abu Dhabi, incluant le prêt d'oeuvres sur de longues durées. On se souvient que les conservateurs ou historiens d'art s'étaient alors divisés et aussi combien il apparaissait inconvenant, pour les défenseurs de ce projet, de parler de « location » d'oeuvres. Quelques mois plus tard, ce n'est plus de leur location qu'il s'agit mais de leur commercialisation. Cette fois, l'ensemble des professionnels des musées est opposé à cette nouvelle offensive qui les ferait bas­culer totalement dans l'univers marchand. L'économie d'un musée repose en effet sur les subventions et l'argent qu'il retire des entrées, de la vente de produits dérivés et des services qu'il propose (locations de salles...). Pas sur la commercialisation des biens qu'il conserve. D'autant plus que ce patrimoine n'est pas sa propriété.

L'inaliénabilité - un mot qu'il est difficile de ne pas écorcher - est une règle intangible qui garantit la pérennité du patrimoine, le met à l'abri des changements de régime et de la versatilité des princes, rois ou chefs d'Etat. Même ruiné par des années de guerre, Louis XIV, comme on le voit actuellement dans une exposition au château de Versailles, a fait fondre son précieux mobilier d'argent mais n'a jamais vendu un seul tableau des collections royales. Lors de la Révolution, si les meubles ou les bijoux de la Couronne ont été dispersés ou détruits sans états d'âme, peintures et sculptures ont été regroupées pour constituer le musée du Louvre, lequel ouvrit en 1793. Et depuis, tout ce qui entre dans un musée ne peut, théoriquement, en sortir. Théoriquement, parce que la loi du 4 janvier 2002, dite « Loi musées », qui définit leur mission de service public (conservation, recherche, diffusion), confirme la notion d'inaliénabilité, mais ouvre une brèche en y ajoutant une clause dangereuse pour son intégrité. Cette procédure dite « de déclassement » permet en effet de pouvoir sortir un objet d'un inventaire, si le musée en question en fait la demande. Il faut pour cela que la demande soit justifiée et qu'une commission de spécialistes l'y autorise. Auraient pu être déclassés, par exemple, des animaux naturalisés mangés par les mites ou encore des peintures jugées sans intérêt, mais cela n'a pas encore été mis en oeuvre car les musées, seuls habilités à recourir à cette possibilité, n'en veulent pas. En réalité, les rares partisans de la fin de l'inaliénabilité (quelques politiques, hauts fonctionnaires ou économistes) ne proposent rien d'autre que son application.

On imagine facilement que La Joconde ou d'autres monuments de la peinture sont intouchables, mais on ignore le sort qui pourrait frapper les autres oeuvres, supposées encombrer les réserves. Et les considérer comme des greniers poussiéreux alors qu'elles sont un poumon indispensable au dynamisme d'un établissement montre à quel point les « rénovateurs » méconnaissent leur fonctionnement. A quel titre des pièces rarement montrées devraient-elles être vendues ? Songerait-on à faire de même avec les livres peu lus de la Bibliothèque nationale de France ? On cite souvent l'exemple du musée d'Orsay qui n'aurait jamais vu le jour si les « pompiers » ou la peinture d'histoire du XIXe, autrefois gardés en réserve, avaient pu être aliénés, au seul motif qu'ils étaient ringards. Assurément, le produit de leur vente n'aurait pas été considé­rable. On sait moins que lors de la constitution des collections d'Orsay, dans les années 80, les objets Art nouveau signés Guimard ou Gallé furent payés à prix d'or alors qu'ils ne valaient rien cinquante ans plus tôt.

Les exemples d'oeuvres mal-aimées, exhumées, non identifiées ou réattribuées au fil du temps, de la mode et de la connaissance scientifique sont édifiants (3). Et cela ne concerne que les beaux-arts ! Le Musée ethnolo­gique de Leipzig, en Allemagne, s'en veut toujours d'avoir vendu, dans les années 50, la magnifique statue uli de Nouvelle-Irlande qui appartient aujourd'hui au musée Branly et est exposée au Louvre. On n'ose imaginer ce qu'il adviendrait des millions d'objets des collections scientifiques et techniques, ou encore des musées de société, d'agriculture, d'art et traditions populaires si l'on devait en réduire le nombre pour des raisons de gestion et de rationalité. Il faudrait de plus convaincre les donateurs ou mécènes de continuer à enrichir des collections qui pourraient un jour être cédées. Drôle de raisonnement, drôle d'humanité. Le site Internet La tribune de l'art, dont le directeur, Didier Rykner, avait initié la pétition fin 2006 contre le projet d'Abu Dhabi, a lancé un appel à témoignage pour souligner les dangers d'une telle philosophie.

Quoi qu'il en soit, Christine Albanel se retrouve aujourd'hui face à un dossier diablement délicat. D'abord par son postulat paradoxal, car le pouvoir politique serait ainsi conduit à vendre des oeuvres inaliénables du seul fait de leur appartenance à l'Etat, par ailleurs garant de leur inaliénabilité. Ensuite parce que ce rapport la met dans une situation inconfortable - était-ce délibéré ? -, les conclusions de Jacques Rigaud étant loin d'être favorables à cette hypothèse jugée par son rapporteur « quelque peu iconoclaste ». Après avoir auditionné près de cent personnes - conservateurs de musées, politiques, artistes, galeristes, commissaires-priseurs, historiens, collectionneurs -, Jacques Rigaud décrit un « choc frontal entre un tabou et des clichés » et souligne les incohérences de la demande politique. Pour faire bonne mesure, il invite les musées à balayer devant leur porte et à se préoccuper davantage de service public que de course à l'événementiel. Car un musée est avant tout une somme de connaissances sédimentées par le temps. Une sorte de mémoire longue, vivante et évolu­tive, totalement incompatible avec le court terme et la conception du monde qu'il impose.

Sophie Cachon
(1) www.culture.gouv.fr (rapport Rigaud mis en ligne le 6 février).

(2) « L'économie de l'immatériel, La croissance de demain », de Maurice Lévy et Jean-Pierre Jouyet, éd. La Documentation française.

(3) www.latribunedelart.com

A LIRE
"Malaise dans les musées", de Jean Clair, éd. Flammarion, 140 p., 12 EUR.

mercredi 6 février 2008

Miaaa, too cute for words!



rhooo, I find Penelope Bagieu's blog lovely (www.penelope-jolicoeur.com), and I should confess I go and read the comic strip every day (even in the busiest days). So, I gotta buy that cuuute book. For my cats, of course!

Chamasutra. Illustrations de Pénélope Bagieu, aux éditions Lamartinières