vendredi 31 août 2007

Visited: les gorges du Verdon and Moustiers village

The mouse survived from an afternoon driven by car-sickness. My parents decided to bring me to the very pittoresque Gorges du Verdon, see mountains and valleys and rivers in the region. Moustiers was a cute small village famous for faience (china).

Pics to be posted soon...

Read: a good year, by Peter Mayle


This is a lovely novel, to be read when you are actually having holidays in the South of France. A loving, caring, greedy, British humourous outlook of Provence.

Best quote (in French):
" - Je suis dans la cave et je viens de déguster le vin.
- Alors?
- Jeune, évidemment.
- Bien sûr. Mais prometteur?
- Peut-être. Il manque de finesse. Il lui faudrait un peu de discipline, une poigne ferme, une claque sur les fesses. (Il s'arrêta, incapable de continuer.) En fait, Charlie, il a un goût de chaussettes de gendarme. Je n'ai même pas réussi à l'avaler, voilà la vérité."

Saint-Saens - The Swan played on a bicycle pump

Abstract from The Carnival of Venice, a flute spectacular, by Trevor Wye. I saw this tonight with my mom and dad. My dad is a flutist... but I guess anyone can enjoy it ^

mercredi 29 août 2007

Mouse on vacation???

Tried to escape from the bad rainy weather in Paris, but definitely failed. Aix en Provence is also rainy and windy.Sucks...
Mouse, on a complaining mode

Currently reading: Watching Dallas, by Ien Ang

Currently reading; "Bien entendu... C'est off", by Daniel Carton


abstracts
Il y a plusieurs sortes de journalistes. Ceux qui sont couchés et ceux qui sont debout. Il y a aussi le secret le mieux gardé de la corporation : celui de sa paresse organisée (p 75-76)
Aux petits déjeuners, déjeuners, dîners, les assiettes en débordent ! Off the record. Confidentiel. Secret. A ne jamais répéter, du moins, pas à plus d’une personne à la fois. C’est la première chose que j’ai découverte en arrivant à Paris. Le off, c’est l’heure om chacun s’approche au plus près de sa vérité ; où les sentiments purs et impurs sur les hommes et les choses se laissent aborder. Le off, c’est la cabine de déshabillage du politique où les vérités peuvent se mettre à nu mais d’où certains ressortiront habillés pour quelques hivers. Les politiques ne sont courageux que dans la clandestinité. (p 101)
Science éclairante lorsque l’on se battait pour des idées, science obscure quand il n’y a plus en débat que petits intérêts et préservation de postes. J’avais presque honte de devoir avouer à mes débuts que je n’avais pas « fait Sciences Po ». Je pensais que c’était une tare tellement certains me regardaient de haut. C’était une chance ! « La science politique n’existe pas ». J’avais entendu, au début de la campagne présidentielle, Chevènement le confesser après plus de trente ans de pérégrinations dans le milieu. Personne ne s’y est attardé. Car, on me l’avait rétorqué un jour, concéder un tel aveu, « c’est tuer le métier »…. « Sciences Po » n’est plus qu’un moule déformant, un bocal hermétique de consanguinité médiatico-politique, une plaie purulente sur le corps arthrosé de la politique française.
Ses filières, c’est bien le mot, n’ont fait que resserrer les liens complices entre hommes politiques et journalistes politiques, formés et déformés à la même enseigne, imbus de leur savoir trompeur et dérivant la main dans la main sur le même radeau. Tous ces disciples borgnes me font penser aux médecins de Molière tellement ravis de parler leur latin de cuisine. Ils ne soignent personne. Personne ne les comprend. Ce n’est pas leur problème. Le sentiment d’appartenance à la même caste supérieure emplit amplement leur vie.
Ne pouvant soupçonner qu’un journaliste du Monde ne soit pas marqué de son label, le noble institut de la rue Saint Guillaume me proposa, fort aimablement, de dispenser aux étudiants des séminaires sur un vaste programme pompeusement intitulé « éthique et communication ». J’y serais encore si, au bout de trois ans, je n’avais décidé, de moi-même, de clore cet enseignement qui nous emmenait loin, trop loin à coup sûr. A chaque rentrée, j’expliquais à ces très sages jeunes gens que je ne croyais pas à la « science politique ». Ils me regardaient avec des yeux ronds comme si je remettais en cause leurs années de scolarité. Je voulais leur enlever le latin de la bouche ! Nous passions nos heures communes à disséquer le discours des politiques, leurs motivations réelles, leurs évidentes contradictions, à démonter les ententes avec la presse et ils finissaient par comprendre qu’on se situait assez loin d’une science exacte. (P 164-166)
Pour exister, se sont-ils persuadés, il faut paraître. « Avant, m’expliquait Sarkozy, on faisait et après on faisait savoir. Maintenant, il faut faire savoir et on voit si on peut faire ». (p 171)

dimanche 26 août 2007

Currently reading: Un secret sans importance, Agnes Desarthe



few abstracts

P 83 : « Elle aimait les formules de politesse. Sans s’en douter, elle était la première à être dupe de l’obséquiosité ; à ses oreilles, cela dépassait de loin l’ornement, c’était la musique même de la langue. »

P 124 : « Il est dit que le fœtus, dans le ventre de la mère, connaît tout des mystères du monde. Lorsqu’il naît, un ange lui pose un doigt sur la bouche. Le visage de l’enfant en porte la trace, c’est un léger sillon entre la lèvre supérieure et le nez. Ce geste n’a pas pour seule vertu de faire taire le nourrisson, il permet aussi au bébé de tout oublier. Car, si l’on ne commence pas par oublier, on ne peut rien apprendre. Sonia s’était souvent représenté cette scène. Cependant, il lui semblait que, pour certains individus, l’ange ne s’était pas contenté de poser son index sur les lèvres tendres, il avait appuyé bien fort, histoire d’éviter les embêtements. Ceux qui portaient cette empreinte plus profonde, les idiots, les naïfs, les humbles, en savent plus long. Aux insolents, aux prétentieux, on n’avait pas pris la peine d’administrer un remède aussi puissant. »

P 151 : « Il y a des nuits où la magie et l’horreur quittent les livres de contes pour aller tourbillonner dans les rues et sur les chemins. Il suffit d’une fenêtre entrouverte pour qu’elles se glissent chez les gens. Au matin, on se souvient que la lune n’avait pas le même éclat et que le vrombissement des moteurs ne suffisait pas à couvrir la colère surnaturelle dont on s’efforçait de faire taire la voix. C’est dans la nuit que les enfants naissent et que les vieillards meurent. Certains enfants et certains vieillards seulement. Il n’y eut personne pour recueillir le dernier souffle de Sonia. »

Seen: Caramel

Currently reading and reviewing: Feedback, by Joselit

Read: les artisans de l'imaginaire, Monique Dagnaud

Read:Amsterdam, by Yun Sun Limet

lundi 20 août 2007

who am I?

I'll answer... through a few drawings I like, from Penelope Bagieu's cute blog (source: www.penelope-jolicoeur.com)







A farewell to laziness...

So, yesterday, I met my former French research supervisor... and guess what? I'll get published in French ^^
The good news is that it concerns the second article, on Asian media, that still needs to be further developed, so there's an intellectual challenge in there ^^
The bad news is that I have to go back to work :( Actually, I believe that I'm a kinda workalcoholic. Bye bye to the cat's life (sleep and eat).
The paper will be published in Critique Internationale, a review edited by CERI/Sciences Po, at the beginning of next year.
Go back to work you mouse, pari pari...

Seen Persepolis



Seen Persepolis, an animation movie.
Great film.
The story of Iran seen through the eyes of a growing lady of drawing, from her childhood to the early twenties. This film/bande dessinée is all the more touching that it is an autobiography.
Some passages may sound sometimes like a history lesson (and that was being underlined by one of my friends, a teacher herself) but still, they need to figure out in the movie, as we often tend to know more about the Iraqi side from our history books.
The characters’ voices have been embodied by Chiara Maestroiani, Catherine Deneuve and Daniele Darrieu. They’re all great.
As my animation education, so to say, comes from the Japanese animation world (I am a half Japanese, for those who did not know), it was quite of a challenge to watch a black and white animation at first sight. Anyway, black and white also manages to communicate emotions. I believed it would sound too manichean at the beginning, I was wrong. Black and white also enables to express nuances, as well as to have a stance, and make choices when it comes to define the message that has to be delivered.
I loved the grandmother’s character in the movie, so cute, so smart. We loved the way she takes care about her boobs. Hold on, she puts some jasmine flowers in her bra to smell good, and put the boobs in cold water, ten minutes everyday to keep them firm.
They are indeed a few very touching moments in the film, prone to make one consume tissues, but the film’s purpose is not that actually. It let us oscillate between laughter, tears, and reflexion. A balanced compromise.
To put it in a nutshell: go and see it.
More details on www.myspace/persepolislefilm

dimanche 19 août 2007

I have to see it: Annette Messager @ Beaubourg

Olivier Cena
Annette Messager, jusqu’au 17 septembre au centre Pompidou, Paris. Tél. : 01-44-78-12-33.
Télérama n° 2997 - 23 Juin 2007



Source Marc Domage pour Adagp

La femme et les pantins
En parcourant la rétrospective de son œuvre, le constat apparaît évident : Annette Messager – qu’elle veuille bien pardonner cette familiarité – vieillit bien. Contrairement à Sophie Calle, elle a réussi à se débarrasser au fil des ans du narcissisme qui marquait ses premières installations des années 70 (Albums-collections), pour trouver aujourd’hui une ampleur singulière (La Ballade de Pinocchio à Beaubourg, 2007). La fausse petite fille perverse qui s’amusait à tricoter des vêtements pour des oiseaux morts (Les Pensionnaires, 1972), qui brodait des sentences féministes assez simplistes sur des bouts de tissu (Ma collection de proverbes, 1974), qui jouait à la provocatrice, à l’insolente, à la sulfureuse, semble maintenant un peu plus apaisée. Et ses mises en scène en sont devenues à la fois plus complexes dans leur conception et plus évidentes dans leur présentation : l’apparition du mouvement dans ses installations (Articulés-désarticulés, 2001-2002) apporte une dimension ludique proche de celle de l’univers du cirque. Cette légèreté tempère la violence ressortant des maltraitances qu’Annette Messager inflige aux poupées et aux peluches étêtées, démembrées, plantées sur des piques – ici plane le souvenir des gigantesques Mengele du sculpteur suisse Jean Tinguely, mécaniques à la fois monstrueuses et belles.

A Messager le spectacle sied. Il fonctionne comme une sublimation permettant de sortir de l’espace clos des névroses. Ainsi Casino, œuvre exposée à la biennale de Venise en 2005 (identique à une autre installation, Sous vent, 2004), immense toile rouge animée par une soufflerie recouvrant de mystérieux objets, peut-elle être interprétée comme un voile posé sur le travail passé. A présent, Annette Messager ose le sujet métaphorique (le conte de Pinocchio), laisse de côté les techniques dites féminines (broderie, laine détricotée, etc.), fait dans le gigantisme, et utilise des technologies sophistiquées animant des œuvres dont les éléments – des signes plus ou moins reconnaissables, toujours entre l’enfance et la sexualité – ont pris des proportions monumentales (Gonflés-dégonflés, 2006, ou La Ballade de Pinocchio, 2007). Et, conséquence de la démesure, chaque élément, chaque signe, perd son statut d’objet pour s’élever au rang de sculpture — par exemple, dans La Ballade, les fragments de corps humain en skaï retenus dans les filets noirs.

On pense évidemment à l’artiste américaine Louise Bourgeois, si proche par les thèmes (enfance, perversité, sexe, féminité), par les matériaux (tissus, laine), et par certaines formes (bouts de corps humains) – mais inatteignable du strict point de vue de la sculpture. On y pense en se disant qu’il manque à Annette Messager la profondeur à la fois psychologique et humaine de son aînée, cette obsession quasi proustienne du souvenir, de ses distorsions, de l’ambiance qu’il crée et des images qu’il suscite. Une profondeur qu’elle cherche dans Mes caoutchoucs (2002-2003), série de silhouettes noires pendant contre un mur et éclairées afin que l’ombre mouvante s’y reflète, technique empruntée à une ancienne série de Christian Boltanski (Les Ombres, 1984). Aussi l’œuvre, moins bouleversante et subtile que celle de Bourgeois, suscite-t-elle des émotions plus simples, plus évidentes, basées sur des ambivalences claires (amusement/dégoût), une œuvre accessible, donc, populaire peut-être.



Source and courtesy Penelope Bagieu (www.penelope-jolicoeur.com)

samedi 18 août 2007

On the way back from the Centre Culturel Coréen in Paris

So, Friday, I went to the Centre Culturel Coréen, to get some Korean books. I saw again those books I'm familiar with, 4.30 pm, Malgo hermoni etc. Remains of the Asia Start project I used to work for.
I made up my mind for, guess what, horangni (tiger) story and another traditional story. Unfortunately, the drawings from the horangni story won't help a lot :(
In the Cultural Center, a smell with which I was quite familar was floating in the air. A sweet smell for the memory. That smell of kimchi. That peculiar smell I did not like at first, but now signifies a lot for me. Who would have thought that the smell of kimchi may become proustian? Nostalgia of things past, of my Korean/Seoulite past...

mardi 14 août 2007

Asian dramas on mysoju.com

I am currently totally addicted to Korean dramas...
My main source until now was dailymotion and youtube, and I found out randomly this excellent website, www.mysoju.com.
The site is pretty well updated. I do hope I can watch soon My lovely Sam Soon/My name is Kim Sam Soon...

samedi 11 août 2007

Jamaica here I come!

http://www.crossroads2008.org/

this is the website for Crossroads, a cultural studies conference to be held in 2008.
Will I go?

jeudi 9 août 2007

web 2.0 and the likes...

Spock, un nouveau moteur pointe ses oreilles
Après avoir créé le buzz depuis octobre, le site américain, qui vise à mettre la population en fiches, a ouvert hier. Et été pris d’assaut.
Par SéBASTIEN DELAHAYE
QUOTIDIEN : jeudi 9 août 2007 (libération)

Le nouveau moteur de recherche à la mode s’appelle Spock, et il se veut bien différent du géant Google. Ouvert au public depuis hier, Spock, qui malgré son nom, ne cultive aucun rapport avec l’extraterrestre aux oreilles pointues de la série Star Trek, a pour unique ­finalité la recherche de personnes. Concrètement, le site regroupe des données personnelles sur les internautes, en s’appuyant sur les contenus mis en ligne sur les réseaux sociaux comme Myspace et Facebook, très prisés par les adolescents et les étudiants.


Attractif. Ainsi, Spock revendique déjà 100 millions de profils de personnes (principalement américaines), et affirme en préparer 300 millions de plus. Pour se faciliter le travail, et pour rendre son outil plus attractif, l’entreprise californienne a commencé par ajouter les profils de personnalités anglophones : acteurs (Keira Knightley, Mel Gibson, Eddie Murphy), hommes politiques (Gordon Brown, George W. Bush, Barack Obama), starlettes (l’inévitable Paris Hilton) et intellectuels (Noam Chomsky) sont mis en valeur.
Toutefois, à terme, l’objectif poursuivi par Spock est d’être principalement alimenté par les internautes eux-mêmes. Le site encourage chacun à se créer un compte, à livrer ses propres informations et à ajouter des données sur les personnes de sa connaissance. Un travail fastidieux, qui offre surtout la possibilité de se transformer en faussaire puisqu’on peut réécrire son autobiographie. Personne n’ira vérifier que vous mentez par omission.
Mais quel intérêt à tout ça ? Spock fait son apparition au moment où les identités virtuelles des internautes se multiplient. Avec l’augmentation du nombre de sites communautaires, les internautes possèdent des pages personnelles un peu partout sur le Web. On compte ses «amis» virtuels sur Myspace, on se crée un réseau sur Facebook, on raconte sa vie sur Twitter et on met sa musique en ligne sur Last.fm… Sans parler des blogs. Spock vise donc à rassembler toutes ces identités sur une seule page, afin de simplifier la gestion de sa vie virtuelle.
Pubs ciblées. Derrière cet objectif bien gentil, on ne trouve hélas pas que des avantages : toute information personnelle mise en ligne par un internaute est ainsi susceptible de se retrouver dans Spock, volontairement ou pas. Sans oublier que n’importe qui peut ajouter ce qu’il veut, sans vérification, sur le profil de n’importe quel internaute dans Spock. A terme, le site, qui ne semble guère s’embarrasser d’éthique, envisage de rajouter des publicités sur ses pages afin de financer son service. Les informations personnelles glanées pourraient alors être utilisées, comme c’est le cas chez Google, pour remplir les pages de pub très ciblées. En fournissant des pages remplies de détails, Spock espère attirer des annonceurs qui pourront choisir avec exactitude les cibles chez qui s’afficheront leurs publicités.
Marketing viral. Spock n’est toutefois pas seul sur ce secteur. Des sites comme ZoomInfo.com et surtout Wink.com font le même travail depuis des années, et le font même mieux. Wink annonce par exemple posséder déjà des données sur 200 millions de personnes. Mais Spock a surtout réussi un joli coup de buzz. Présenté pour la première fois en octobre dernier, le service s’est ensuite fait volontairement discret, tout en laissant certains internautes y accéder via un processus de marketing viral qui a touché 100 000 personnes. En avril, les créateurs de Spock ont montré leur site à une partie de la presse américaine… et à quelques blogueurs très influents, comme Michael Arrington de TechCrunch ou l’éditeur de livres informatiques Tim O’Reilly. Lesquels se sont empressés de faire la promotion du site.
Pour son lancement, Spock s’est même vu offrir un mini-scandale par Time Magazine, offusqué de voir tant d’informations personnelles regroupées. Résultat, Spock, dépassé par son succès, était inaccessible durant une grande partie de la journée hier.

Some hope?

Les deux Corées montent un sommet «pour une ère de paix»
Kim Jong-il et Roh Moo-hyun ont annoncé une rencontre à la fin du mois d’août.
Par Michel TEMmAN
QUOTIDIEN : jeudi 9 août 2007 (libération)

Des soldats nord-coréens et sud-coréens échangeaient encore des tirs, lundi, de part et d’autre de la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). Mais hier, Séoul a annoncé que les dirigeants sud-coréen et nord-coréen se rencontreront à la fin du mois à Pyong-yang, afin d’œuvrer au rapprochement des deux pays et «à la paix». La Corée du Nord a confirmé un peu plus tard la nouvelle.
Le président sud-coréen, Roh Moo-hyun, et Kim Jong-il devraient tenir ce qui constituerait leur première rencontre, durant trois jours, du 28 au 30 août. Aucun détail n’a filtré sur le contenu du sommet. Ce serait la première fois que les deux Corées se revoient en tête à tête depuis le sommet tenu en 2000 à Pyongyang entre le dictateur nord-coréen et l’ancien président sud-coréen Kim Dae-jung, apôtre du dialogue et artisan de la fameuse « politique du rayon de soleil».
Hier, la présidence sud-coréenne louait un événement qui devrait «contribuer à la paix et à la stabilité dans la péninsule coréenne. Les pourparlers permettront d’avancer sur la voie du règlement de la question nucléaire.»
La Corée du Nord a fait un pas important, le 15 juillet, en arrêtant sa centrale nucléaire de Yongbyon, sous l’œil d’experts de l’AIEA (Agence internationale pour l’énergie atomique). Mais elle avait fait exploser, le 9 octobre 2006, sa première bombe atomique (de faible puissance). Selon l’Institut pour les sciences et la sécurité internationale, basé à Washington, la Corée du Nord disposerait de suffisamment de plutonium pour fabriquer entre cinq et douze bombes A.
Envoyé spécial. La rencontre a d’abord été souhaitée par Séoul et le président Roh Moo-hyun qui, en fin de mandat et très impopulaire, veut redorer son blason. Les journaux sud-coréens Chosun Ilbo et Hankook Ilbo ont publié des documents dévoilant l’existence d’un mystérieux envoyé spécial en Corée du Nord qui n’est autre que le patron du renseignement sud-coréen, Kim Man-bok. Hier, il a reconnu s’être secrètement rendu deux fois à Pyongyang ces jours-ci pour mettre en place le sommet. Hostile à la rencontre, le premier parti d’opposition sud-coréen, le Grand Parti national - dont deux candidats sont en tête des sondages pour la présidentielle - a appelé à une attitude «plus dure» à l’égard de Pyongyang.
Le lent processus de réconciliation intercoréen demeure très fragile et la Corée du Nord promet déjà «des difficultés» lors du sommet. Mais le régime de Pyongyang semble lui aussi attendre beaucoup de la rencontre. Hier, son agence de presse officielle (KCNA) a estimé que le sommet aura «une lourde signification en ouvrant une nouvelle ère de paix.»
Pétrole. D’autant que le pays communiste est confronté à une pénurie sans précédent alors qu’il commence une lente mutation de son système industriel vers une économie plus moderne. Ses besoins en énergie et matières premières sont criants. La Corée du Nord demande également d’énormes quantités de riz et de biens alimentaires afin de pouvoir nourrir sa population. Cet état de nécessité constitue d’ailleurs la clé du réchauffement entre les deux pays. Le 14 juillet, un pétrolier sud-coréen a remis une première cargaison de 6 200 tonnes de pétrole à son voisin. 43 800 autres tonnes de fioul lourd sont attendues dans les ports nord-coréens ces prochains mois - comme prévu selon l’accord conclu à Pékin en février, en échange de la fermeture de la centrale nucléaire de Yongbyon. De même les Sud-coréens ont repris le mois dernier leurs livraisons de riz vers le Nord.
Mais il n’est pas sûr, malgré tous ses efforts, que le Sud réussisse à faire la paix avec le Nord. Depuis l’armistice de 1953, jamais Séoul et Pyong-yang n’ont signé le moindre traité mettant officiellement fin à l’état de guerre.

mercredi 8 août 2007

nota bene

I write in English. Yes, I am a half French writing in English, because my friends met all around Asia want to keep in touch, and emails are long etc. Whenever I have time, I'll write there. Will be less serious than the research blog or the blog from Korea. Just some scribblings, don't expect more!
The five senses stand for a temptative classification of the things I'll write there...
If I have time and money (two hard things to get this year, I'm afraid...), I'll write about:
- what I see (exhibitions, good books...)
- what I hear (concerts, and the things I'll play as well if I go back to an orchestra...)
- what I feel (clothes to be bought and worn, shoes to be bought and worn. Unfortunately, according to budgetary constraint, less stuff than in Seoul I guess...)
- what I smell (??? in case I find a new perfume that suits me. That's the 'ka' side of Asuka, my name. However, I guess I'll stick to my two perfumes)
- what I taste (guess what, cute coffee shops and restaurants... Not a big shiftfrom my favorite activity in Seoul ^^)

dear reader, enjoy!

Back in Paris… grumbles from the mouse

The plane arrived on the 1st August. All that I can say is that it seems that I came back here too early. The relatives, friends and cats are welcoming me back, but the city tells me that I am an idiot. I should have stayed longer in the city where the streets have no name, says the city which has names. I feel like a foreigner, or a tourist in my very own native city. I miss the food smells from the stalls in Seoul, the liveliness and the smiles from ajummas selling the meals. I miss the energy from Seoul. Paris is totally dead in August, as you may know.
I know I did not manage to “turn the page” or “shut the door” behind me, whatever the most suitable metaphor would be. Korea is still in my blood (hence the “I miss kimchi at breakfast?? Lol), in my heart.
I miss the one I was in Korea, cute, daring, charming. Sit down in a cafe in Paris, or in a bar. I cannot get into a warm friendly conversation in Paris, as I did in Seoul, right? What my friends would do in a bar is criticize, deconstruct, deconstruct. A bit depressive. Maybe I should switch friends? Walking down in the street is no more an innocent game. Being watched out by guys in Seoul would be a light pleasure, some flirting in the air, nothing else. Back in Paris, a very short dress or skirt that would absolutely not arouse eyebrows in Seoul wakes up all the wolves in Paris, even in the Marais district. Shame on me. And, by the way, can Sarko do something, a law, so that we can walk down the street safely in cute short dresses?




Courtesy Pénélope Bagieu
Source: www.penelope-jolicoeur.com

Currently reading le prince charmant est un crétin.

Well, that’s quite fun and light reading. Started it when I was uploading my latest pics from South Korea (it took ages with my dad’s Mac. My PC is dead again. Same old song, yep; I know).
The cold weather is killing slowly my poor nerves and health. I guess I’ll finish this book today, as the rain is so bad. I believed the rain season was confined to... East Asia. Damn it. Why did I bring it back with me in my luggage??

I'm home but...

still running after Korea I guess. Hard to cut the links with that country...

Giordano summer

the short version broadcasted on TV... Sounds like summer when there's the Chang Dong Gun right?

Giordano 2007 Summer (making film)

the latest Giordano CM. Not the best one. But still, there's Chang Dong Gun in it... and the pabo mouse in a pretty black dress that night did not recognize the staggering Chang Dong Gun on Daehangro... Pabo pabo...