samedi 24 novembre 2007

seen on the web: too cute for words



I guess the wesite vente privée has a good web designer; clever strategy, this cute squirrel is coaxing me into doing some web shopping...

too cute for words



I guess the website vente privée has a good web designer. This squirrel's too cute...
Yep, mouse brainwashed after 10 days of transportation strike...

Seen in the press: about Japanese alternative soft power

Read yesterday in le figaro (yep, since I am in a business grad school, yes, I happen to read it)

Japan earned more stars to the Michelin than Paris!
Good news for my stomach when I go to Japan next time!
I do think Tokyo deserved its stars, I had good culinary moments in Japan, and you know that Japanese people love food right?

Read: l'attentat, de Yasmina Khadra



Commentaires de l'auteur : « En écrivant «l'Attentat», j'ai essayé d'aller au-delà de la crise et du mal, d'occuper un plateau où le tort et la raison se rejoignent pour dire l'étendue du malentendu. L'écrivain n'a pas un rôle d'arbitre; il est le montreur de faille, le sismographe du facteur humain. Expliquer, c'est bien; sensibiliser, c'est mieux. » Interview dans Le Nouvel OBS l'hebdo en ligne, vendredi 26 août 2005

Yasmina Khadra
L’attentat

P 19 : « Ce n’est pas la première fois qu’un attentat secoue Tel-Aviv, et les secours sont menés au fur et à mesure avec une efficacité grandissante. Mais un attentat reste un attentat. A l’usure, on peut le gérer techniquement, pas humainement. L’émoi et l’effroi ne font pas bon ménage avec le sang-froid. Lorsque l’horreur frappe, c’est toujours le cœur qu’elle vise en premier. »
P 154 : « Sans lui j’étais finie. Pourtant, un soir, sans préavis, il a jeté ses affaires dans une valise et il est sorti de ma vie. Des années durant, j’ai eu l’impression d’être une enveloppe oubliée après une mue. Une enveloppe transparente suspendue dans le vide. Puis, d’autres années ont passé, et je me suis aperçue que j’étais encore là, que mon âme ne m’a jamais faussé compagnie, et tout d’un coup, j’ai recouvré mes esprits… »
P 230 : « J’ai voulu que tu comprennes pourquoi nous avons pris les armes, docteur Jaafari, pourquoi des gosses se jettent sur les chars comme sur des charbonnières, pourquoi nos cimetières sont saturés, pourquoi je veux mourir les armes à la main…. Pourquoi ton épouse est allée se faire exploser dans un restaurant. Il n’est pire cataclysme que l’humiliation. C’est un malheur incommensurable, docteur. Ça vous ôte le goût de vivre. Et tant que vous tardez à rendre l’âme, vous n’avez qu’une idée en tête : comment finir dignement après avoir vécu misérable, aveugle et nu ? »
P 231 : « Il n’y a que deux extrêmes dans la folie des hommes. L’instant où on prend conscience de son impuissance, et celui où l’on prend conscience de la vulnérabilité des autres. Il s’agit d’assumer sa folie, docteur, ou de la subir. »
P 266-268: « C’est en n’arrivant pas les à les rouvrir que je comprends : c’est donc ça ; c’est fini, je ne suis plus.
Dans un ultime sursaut, je veux me reprendre en main, pas une fibre ne frémit en moi. Il n’y a plus que cette rumeur cosmique qui bourdonne, m’investit cran par cran, me néantise déjà… Puis, soudain, au tréfonds des abysses, une lueur infinitésimale… Elle frétille, approche, se silhouette lentement ; c’est un enfant… qui court ; sa foulée fantastique fait reculer les pénombres et les opacités… Cours, lui crie la voix de son père, cours… Une aurore boréale se lève sur les vergers en fête ; les branches se mettent aussitôt à bourgeonner, à fleurir, à ployer sous leurs fruits. L’enfant longe les herbes folles et fonce sur le Mur qui s’effondre telle une cloison en carton, élargissant l’horizon et exorcisant les champs qui s’étalent sur les plaines à perte de vue… Cours… Et il court, l’enfant, parmi ses éclats de rire, les bras déployés comme les ailes des oiseaux. La maison du patriarche se relève de ses ruines ; ses pierres s’époussettent, se remettent en place dans une chorégraphie magique, les murs se redressent, les poutres au plafond se recouvrent de tuiles ; la maison de grand-père est debout dans le soleil, plus belle que jamais. L’enfant court plus vite que les peines, plus vite que le sort, plus vite que le temps…. Et rêve, lui lance l’artiste, rêve que tu es beau, heureux et immortel. Comme délivré de ses angoisses, l’enfant file sur l’arête des collines en battant des bras, la frimousse radieuse, les prunelles en liesse, et s’élance vers le ciel, emporté par la voix de son père : On peut tout te prendre ; tes biens, tes plus belles années, l’ensemble de tes joies, et l’ensemble de tes mérites, jusqu’à ta dernière chemise –il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a toujours confisqué »

vendredi 23 novembre 2007

bon plan: conference @ Palais de Tokyo

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jeudi 15 novembre / conférence
M.I.B.
dans le cadre de l'exposition "the third mind"
19h30
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De la conspiration du mensonge de Burroughs aux Men in Black, en passant par Sun-Ra et Juan Posadas, le grand flip par Cédric Vincent, Pacôme Thiellement et Tom McCarthy.
William Burroughs aura déterminé ce qu'est un "homme vivant poétiquement", non seulement "sur la terre" (Hölderlin), mais également dans l'espace. L'auteur du Festin Nu et de Nova Express n'était pas seulement un immense poète médiumnique et un magnétique romancier d'anticipation. C'était aussi un infatigable transmetteur d'informations, une sorte de "Deep Throat" ou de "Mister X", fournissant à travers essais, articles, conférences, interviews, de nouvelles stratégies de combat pour les Gentlemen Gris et de nouvelles armes pour les Garçons Sauvages. Ce n'est donc peut-être pas un hasard si celui-ci, à la fin de sa vie, citait la série "The X-Files" de Chris Carter comme une des seules choses qu'il regardait à la télévision. Nous tenterons d'aborder ce continent particulier : Burroughs et les frontières de la science, ou : de l'usage politique de la problématique extraterrestre.

Entrée gratuite à l'exposition et à la conférence à partir de 18h sur présentation de cette newsletter

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vendredi 16 novembre 2007

buzz buzz: ecology

Got this email from a friend. Those who are interested in ecology and so on, have a look and vote ^^

Bonjour à tous, L’un de mes amis d’enfance, Mathias Craig, a créé une ONG qui apporte dessolutions de développement énergétique aux communautés rurales du Nicaragua,grâce à des systèmes hybrides éoliens-solaires fabriqués avec des matériaux,des savoir-faire et des techniciens locaux. Comme il s’agit d’une énergierenouvellable et non polluante, le nom de son ONG est "blueEnergy". Récemment, Mathias a fait l’objet d’un reportage sur CNN, dans une sérieconsacrée aux jeunes leaders de projets humanitaires (CNN heroes). Du 12novembre au 26 novembre, un vote a lieu un vote sur Internet. Le vainqueurrecevra $25 000 à réinvestir dans son projet et bénéficiera d'une couverturemédiatique internationale de la part de CNN. Pourriez-vous voter pour lui? Il suffit d'aller sur le site:
http://www.cnn.com/heroes
et de cocher la case "Mathias Craig" (la 4e). Un grand merci d'avance pour votre soutien! En espérant vous revoir bientôt, Cléa

mardi 13 novembre 2007

Marketing... nespresso (source: liberation.fr)

Tentations
Décapsulez !
Café expresso. Dosettes, ou pas dosettes ? Il s’agit là de s’attaquer à un sujet explosif. Explications.
SIBYLLE VINCENDON
QUOTIDIEN : vendredi 2 novembre 2007
3 réactions
Voici ce qu’aurait dû être cet article : un tour d’horizon complet de l’univers des machines à café qui fabriquent des expressos avec des dosettes. On aurait expliqué comment ça marche, fait un rapide cours d’économie appliquée à partir de ces dispositifs dits «de systèmes propriétaires» et vous lecteurs, tout en apprenant des choses, vous auriez été un peu éclairés avant d’acquérir éventuellement une de ces machines.


Sur le même sujet
les systèmes et leur coût


Ça, c’était le plan de départ. A la place, on s’est retrouvé au milieu d’un champ de mines. La machine à café à dosettes est un sujet explosif. Ce n’est plus de la polémique, c’est de la hargne, de la rage même. On n’exagère rien. Pour preuve, cette anecdote. Le 27 avril 2005, l’auteur du blog Nimbustier.net produit un innocent billet intitulé «Nespresso, un cas d’école de lock in» (1). Le lock in, c’est cette façon un peu déplaisante de vous verrouiller dans un produit grâce à ses consommables, l’exemple type étant le rasoir Gillette avec ses lames. Le blogueur raconte qu’on lui a offert la machine, qu’il a écrit chez Nespresso pour dire tout le mal qu’il pensait d’être obligé d’acheter les capsules uniquement là et sans choix de prix. Cent seize commentaires et deux ans et demi plus tard, ce billet continue à vivre sa vie, nourri par une invraisemblable polémique de gens qui s’engueulent. Il y a ceux qui détestent Nespresso, ceux qui l’adorent, ceux qui s’inquiètent du recyclage difficile de ces capsules en aluminium, ceux qui se demandent pourquoi il n’y a pas de Nespresso sous label de commerce équitable Max Havelaar, ceux qui vantent d’autres marques, d’autres systèmes. Et les gens de Nespresso, eux-mêmes, qui interviennent pour défendre leur boutique. C’est d’une véhémence invraisemblable, tant chez les adversaires, qui ont le ton de ceux qui luttent contre un totalitarisme, que chez les adeptes qui ont le ton, précisément, des adeptes quand ils défendent leur secte. L’auteur du blog se dit «très étonné. D’habitude, j’ai trois ou quatre commentaires et souvent, de gens que je connais.»

Révolte. Mais là, c’est différent. Le café est, déjà en soi, un terrain passionnel. Savoir, ou pas, faire un bon café, constitue une bonne base pour une fierté personnelle. Peut-être est-ce sur cette psychologie de premier degré que se fonde l’allergie primaire au système de dosette, qui dépossède l’artiste de son savoir-faire. Plus prosaïquement, la dosette est d’abord une manière de vendre le café beaucoup plus cher qu’en vrac. Cela, n’importe quel consommateur s’en doute et, à la limite, peut l’admettre. Ce n’est pas pire au fond que la logique du sachet de thé. Non, ce qui énerve, c’est le système propriétaire.

Sur le site de Denis Fages, directeur et fondateur de ChacunSonCafé.fr, on peut lire cette ferme mise en garde : «Machine expresso : Attention au piège ! Préservez votre liberté !» Diantre… Il raconte. «Au début, il y a eu des machines à café de bureau, dites Office Coffee Service [OCS]. Le gestionnaire vous mettait la machine en dépôt et vendait les doses. Lavazza a inventé le procédé, il en est le leader et il y a maintenant une trentaine de systèmes qui se battent entre eux sur ce marché. Puis, tous les torréfacteurs ont créé leur système captif pour le grand public.» Sur le même principe : le marchand de café s’acoquine avec un industriel qui lui créé des modèles de machines n’acceptant que ses doses à lui.

Dans l’expresso, le vrai, produit avec 15 bars de pression minimum (lire ci-dessous), les systèmes captifs les plus implantés en France sont Nespresso, Malongo et Lavazza. Une fois qu’on possède une des machines de ces marques, on ne peut plus utiliser que les dosettes qui vont avec. Et cela, Denis Fages, ça le révolte : «C’est comme si, avec votre Renault, vous ne pouviez aller faire le plein que chez Elf. Moi, tous les jours, j’ai au téléphone des gens qui se plaignent, qui pleurnichent : “J’ai une machine, on me l’a offerte, je peux pas trouver les capsules.”Le pire pour les gens, c’est de ne pas pouvoir acheter leur café au supermarché. Ça les rend fous.»

Club. A vrai dire, le seul café qu’on ne peut pas acheter au supermarché, c’est celui de Nespresso, le leader, qui caracole loin devant les autres et vend 2,3 milliards de capsules par an dans le monde. La concurrence ne fait pas le poids. «Nous, avec nos deux cents millions de dosettes, on est des nains», admet lucidement Jean-Pierre Blanc, directeur général de Malongo. Or, cette invraisemblable quantité de café n’est vendue que sur Internet, par téléphone ou dans un réseau minimaliste de boutiques maison – une quinzaine pour la France – ressemblant à des galeries et pas vraiment posées au voisinage des grandes surfaces. «Vendre absolument en direct au consommateur en telle quantité, c’est unique au monde», note Denis Fages.

A quoi ça tient ? A George Clooney, what else?… répondront en chœur les convertis. Et ce n’est pas faux. Le beau George est la partie la plus visible d’un positionnement sur le marché du luxe, choix décidé à la fin des années 80 quand fut relancée cette filiale de Nestlé. Il y a la publicité bien sûr, mais aussi le magazine, le club, le graphisme, tout un univers où il n’est jamais question de café mais de «crus de café». Et de fait, le café est très bon. Certes, le club n’en est pas vraiment un, puisque c’est seulement le mode d’accès à la commande des capsules en ligne. Certes, il est assez loin, le temps où les cafetières Nespresso coûtaient au minimum 600 euros, faisant de cet engin un assez joli signe de statut social. Aujourd’hui, les machines démarrent à 149 euros et il est facile de dégoter auprès d’un membre du club un bon de réduction de 70 ou 80 euros. D’où, peut-être, le fait qu’elles soient autant offertes, et créent autant de déconvenues.

Mais telle est la règle du jeu du système propriétaire : il faut brader la machine pour vendre des dosettes.

Biodégradable. Loin, bien loin du beau George, Malongo se positionne dans l’univers populaire de la grande distribution. Ses premières machines étaient assez vilaines : «Oui, elles étaient ringardes et pas chères pour nous créer une clientèle. On a même fait une promotion avec la deuxième à un euro… parce que notre métier, c’est de vendre du café», explique Jean-Pierre Blanc, le directeur général, et du café en dosettes. Chez Malongo, toutes les options stratégiques sont différentes. La dose n’est pas en alu à recyclage complexe, mais en papier biodégradable, presque la moitié du tonnage acheté annuellement l’est sous label Max Havelaar, et la machine, ayant desormais un look plus flatteur, est à 129 euros, hors promos (prévues pour Noël), Malongo n’étant pas plus manchot que Nespresso.

Mais le système est bien clos pareil. Et la dosette n’est pas près de disparaître car c’est bien commode, au fond. Denis Fages propose une alternative sur son site, avec les dosettes ESE, fort connues en Italie. Le système n’appartient à aucun torréfacteur, c’est un standard ouvert : «En Italie, tout le monde a son percolateur et les dosettes ESE sont partout dans les supermarchés.» Sachant que les percos en question peuvent aussi admettre l’ordinaire café moulu.


(1)nimbustier.net/blogs/2005/04/nespresso-un-cas-dcole-de-lock-in

samedi 10 novembre 2007

too depressing to get old...

ahhh, I feel so tired and so old.
This is Sat night. Week end.
On a decent Friday afternoon, I would be making plans for the whole week end. But was so tired.
Anyway, managed to have fun the whole friday night, first with comrades from grad school, inaugurating their warm and brand new house in Cergy, then celebrating Capucine's birthday in another town. Was surrounded with gym teachers, but did not get covered with pimples, but actually was asking for some good advice for my own gym practice. Seems that I'm growing up, right. Yes, actually, I can enjoy a bit of sport when I am not tired (note to the attention of the new readers in case they knew me when I was much younger = not a gym buffer)
Sat. Actually looked like a cow the whole day. Had a stroll in Montmartre, so tired that I was actually staggering like a drunk person. Not very classy dear mouse right?
Three liters of black tea did not wake me up. Did totally mess up the choco cake but the people that ate it were very nice and polite people. Anyway, had a nice evening at Nonor's place :)
It's high time I wake up... And what's Sunday perspective? Flirting again, well, dating with an excel file. Damn'it. I miss my Sundays in Hongdae and Hyehwa!

mercredi 7 novembre 2007

manhwa in Paris

For amateurs of Korean culture in Paris!

DECOUVREZ LA BD COREENNE Exposition ManhwaDu 10 novembre au 8 décembre 2007La librairie Apo (k) lyps met le Manhwa et le livred’illustration jeunesse coréenne à l’honneur pendantle mois de novembre. Du 10 novembre au 8 décembre :Le Manhwa sera à l’honneur à la librairie Apo (k)lyps.La vitrine sera consacrée à la Corée et sa BD.Des photographies seront exposées dans la boutique.Une large sélection de Manhwas publiés en françaissera présente, ainsi que des livres et albums dejeunesse.La Corée est le secret le mieux gardé d’Asie, maisnous tenterons de vous en apprendre plus sur sonunivers pictural qui représente une partie essentielledesa culture.Le samedi 10 novembre, de 18h00 à 20h00, un apéritif àla coréenne sera offert à tous.Après l’apéro, possibilité de prolonger cette soiréedans un restaurant coréen (Hanwoori, 6, boulevardSaint-Martin, 75010 Paris, Tél. : 01-40-18-38-33) Prévenez-nous à l’avance pour que nous puissionsréserver à temps votre place au restaurant.Réservation par retour de mail avec noms desparticipants avant le 5 novembre, merci ! Venez découvrir une bande dessinée en pleineexpansion !A bientôt !Laure CrosetLaurent NuceraLibrairie Apo (k) lyps120 rue Legendre 75017 ParisTél/fax : 0142280150, ouvert du mardi au vendredi de12h à 20h, le samedi de 12h à 19h http://www.myspace.com/apoklypshttp://myworld.ebay.fr/apoklyps75017

mardi 6 novembre 2007

bits of Japan/Korea in Paris...

My parents found this brand new shop where Korean and Japanese ingredients are sold ^^
go to 71 bis rue Charles Michels, 75015 Paris!

lundi 5 novembre 2007

emails and management

Vous
Le vendredi, les mails c’est interdit
Travail. Deux grandes entreprises américaines incitent leurs employés à se parler.
Marie-Joëlle Gros
QUOTIDIEN : lundi 5 novembre 2007
8 réactions
C’est un mail, justement, qui tombe dans la boîte pour annoncer une initiative américaine : deux grandes entreprises proposent à leurs salariés des «vendredis sans mail» (en VO no e-mail fridays). On se prend aussitôt à imaginer des Américains «over détendus» les vendredis, puisque délestés d’une partie de leur boulot et très à l’aise en baskets chemise hawaiienne puisque c’est déjà casual friday. Des vacances au bureau ? Pas vraiment. L’idée serait plutôt de redécouvrir les rapports professionnels à l’ancienne. Une sorte de retour à la vie de bureau d’avant la technologie.


Sur le même sujet
Et dans la vie privée


Trop carré. Il faut dire qu’Intel (fabricant de processeurs) et Deloitte & Touche (cabinet de consultants), les deux entreprises qui proposent des no e-mail fridays, ont mis en place depuis belle lurette des façons de travailler un peu spéciales. Et c’est maintenant le retour de bâton. Intel, pour comprendre, c’est pas moins de 15 000 salariés rien que sur le site de Santa Clara (Californie) qui travaillent soigneusement alignés dans des rangées de cubicles. Des quoi ? Des genres de cubes, oui, dont les cloisons s’arrêtent à hauteur d’épaule. «C’est très égalitaire ; tout le monde a le même, du grand patron à l’employé de base. C’est la vertu de cet aménagement de l’espace», explique-t-on chez Intel. Sans doute.

Mais à force de conformité, les gens ont perdu l’habitude de se rendre visite d’un cube à l’autre. Ils s’envoient des mails pour un oui ou pour un non, sans même savoir où se situe le cube du destinataire. Et ça finit par poser problème. Quand des collaborateurs ne partagent plus aucun moment ensemble, «la créativité en prend un coup», constate-t-on chez Intel. Dommage.

C’est pourtant pratique, un mail. On soulève un problème professionnel en quelques lignes, et on reçoit sa solution en quelques mots. Pas de bavardage, que de l’utile. Et c’est là le piège. Ce qu’Intel a compris, c’est qu’en autorisant, à l’inverse, des séances de brainstorming collectives, on y passe certes du temps et on digresse, mais c’est dans ce genre de hors sujet que naissent, en fait, des idées nouvelles, voire bonnes. Par comparaison, le mail se révèle beaucoup trop carré. Un peu comme les cubicles.

On s’est visiblement fait la même réflexion chez Deloitte. Ici, pas de cubicles, mais des consultants qui passent leur temps à travailler soit chez les clients, soit chez eux. En tout cas, rarement au bureau. Leur ordinateur portable ne les quitte jamais. Ils trouvent du wi-fi et du haut débit n’importe où. Ils sont nomades, mais leur «culture d’entreprise» se résume à plus rien du tout. La direction a donc choisi de coller les heures de formation les vendredis «pour faire venir les gens au bureau ce jour-là». Puis de les priver de mails. «On tâtonne, on cherche», reconnaît-on chez Deloitte. Avant d’en venir au no e-mail fridays, Deloitte avait proposé de limiter la consultation de mails à des tranches horaires : entre 10 heures et 15 heures, les salariés étaient invités à se détacher de leur écran, pour aller davantage au «contact physique» de leurs collègues. Le résultat n’était pas assez concluant.

Ces addictions à la technologie révéleraient-elles une forme de pathologie moderne ? Chaque nouvel outil semble en rajouter. Prenons les BlackBerry, très prisés des jeunes cadres fringants. Avec ces petits joujoux technoïdes, on peut téléphoner, traiter ses mails, bref rester connecté tout le temps depuis un boîtier de la taille d’un paquet de cigarettes. Dans certaines entreprises, les cadres sont priés de venir en réunion les mains vides : sans BlackBerry, ni mobile, ni ordinateur portable… Seule la matière grise est autorisée. Et du papier, éventuellement. Argument du patron : c’est meilleur pour la concentration.

Rabat-joie. Ainsi, dix ans après l’arrivée du mail comme outil de travail quotidien, les rapports humains se crispent dans les entreprises qui ont quelques longueurs d’avance avec la technologie. Quelques rabat-joie soutiennent cependant que cette prise de conscience n’est pas du tout humaniste, mais juste économique : les torrents de mails coûteraient cher. Non seulement trop de flux multiplie les risques d’égarer des informations, mais il faut aussi stocker, archiver… De quoi faire exploser les serveurs. «Des filtres automatiques ont permis de réduire le nombre de spams, explique-t-on chez Deloitte, mais il reste beaucoup à faire sur les comportements compulsifs, qui, eux, sont du seul ressort de l’humain.» «Spamers internes», c’est ainsi qu’un fabricant de solutions pour les messageries électroniques, Mirapoint, qualifie ces salariés qui envoient des mails en rafale, mettent plus de monde qu’il n’en faut en copie et relancent dès qu’on ne leur répond pas dans le quart d’heure. Des pollueurs de messageries, en somme. Vont-ils faire des crises de manque les vendredis ?

vendredi 2 novembre 2007

old mouse...

I'm getting old today...
Repeat after me: it is the end of young people rate for cinema, theaters,.... Bouhouhou... TT
Anyway, the night should be long on Sat night ^^

jeudi 1 novembre 2007

Luxurous dreams of a mouse

When I am rich, I want a boudoir designed like the Maison Guerlain interiors...




courtesy TF1 website