
Read this short autobiographical novel. First Cuban novel I've ever read. Very pessimistic about life.
The character-author ends up in a boarding home for insane people. The one that drank from such inspiration sources, like Hemingway or Proust, found peace in death. Every bit of hope in life gets bitten by reality...
Boarding home ! Boarding home ! Depuis déjà trois and, j’habite dans ce boarding home. Castano, le vieillard centenaire qui sans cesse veut mourir, hurle et empeste l’urine comme avant. Ida, la grande dame déchue, rêve encore que ses enfants viendront un jour du Massachussets pour la délivrer. Eddy, le fou calé en politique internationale, reste suspendu aux journaux télévisés et réclame à cor et à cri une troisième guerre mondiale. Reyes, le vieux borgne, suppure toujours de son œil de verre. Arsenio continue de donner des ordres. Curbelo mène toujours sa vie de bourgeois grâce à l’argent qu’il nous extorque.
Boarding home ! Boarding home !
J’ouvre mon recueil de poètes anglais et je lis un poème de Blake intitulé « Proverbes de l’enfer »
Conduis ta carriole et ta charrue
Sur les ossements des morts.
Le chemin de la douleur mène au palais
De la sagesse
La prudence est une vieille fille riche et laide
Que l’incapacité courtise
L’horloge égrène les heures de la folie
Je me lève. Dans un coin du salon, Reyes, le borgne, pisse longuement. Arsenio lui fonce dessus et dégrafe son ceinturon. Avec la boucle, il assène un coup violent sur le dos du vieux borgne. Je vais sur Arsenio et lui prends le ceinturon des mains. Je le brandis au-dessus de ma tête et le laisse retomber, de toutes mes forces, sur le corps squelettique du vieux borgne.
Dehors, Caridad la mulâtresse appelle pour le dîner. Il y aura du poisson froid, du riz blanc et des lentilles crues.
Découvrez Maduro!
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